Pleine conscience
L'édito de Sonia Arnal: Respirez avec le nez tout ira mieux
La dernière étude en date (enfin la dernière que j’ai trouvée) vante les effets bénéfiques de la méditation pour les enfants qui souffrent d’obésité, situation qui génère beaucoup d’anxiété, laquelle les pousse droit dans les paquets de chips et autres éclairs au chocolat. La pleine conscience serait un adjuvant pour rompre la spirale infernale. Avant, il y en a eu une (d’étude, donc) sur les effets positifs pour le système cardio-vasculaire, le sommeil, la stabilisation de l’humeur, les douleurs chroniques, la concentration (donc les résultats scolaires), à peu près toutes les phobies, les addictions, et… les performances des coureurs à pied.
Ça me fait un peu penser à la publicité reçue naguère dans ma boîte: un marabout proposait ses services pour réparer les ordinateurs à distance, faire revenir l’amour perdu, gagner au loto, guérir le cancer ou les problèmes d’érection, et faire démarrer les motos russes (pourquoi russes?).
10 minutes par jour
Toujours est-il qu’on peut se demander comment il se fait qu’une discipline aussi positive ne soit pas prescrite sur ordonnance, remboursée par les assurances maladies, matière obligatoire à l’école, voire dans nos vies?
Alors que tout irait tellement mieux dans ma vie. Bref, je suis limite immorale.
En même temps, le «Guardian» vient de publier un papier qui amène des arguments quant aux bienfaits du ski sur la santé mentale (endorphines, réduction du stress, sentiment de bien-être): ce serait mieux que la méditation… – et on ne vous parle pas des bénéfices pour la santé physique, musculation, entraînement du système cardio-vasculaire quand il faut enchaîner les bosses ou les virages courts sur une pente raide. Bon, ok, c’était un publireportage pour un village de vacances, mais je veux y croire. D’ailleurs j’ai réservé une semaine à la montagne en mars. Je suis quelqu’un de très moral, finalement.