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L’eau, une prévoyance qui coule de source
Penser à l’eau, oui, mais dans quel contexte?
Le système suisse de prévoyance repose sur les fameux trois piliers, dont les deux premiers – l’AVS et la LPP – font l’objet de cotisations obligatoires pour tout salarié dès ses 18 ans. Le troisième est, lui, optionnel, bien que fortement conseillé au regard des taux de conversion qui s’appliqueront pour les futurs retraités. Il s’agit souvent d’une épargne constituée sous le régime libre du pilier 3b, et/ou réalisée via le 3a lié, permettant de bénéficier d’une déduction fiscale. Mais pour le client qui le désire, le troisième pilier b permet également d’investir des capitaux en actions par le biais de placements. Ceux-ci, souvent bien plus rémunérateurs qu’une épargne classique, ont lieu dans le cadre d’une stratégie d’investissement.
Le but? Conjuguer objectifs de rentabilité et choix réfléchi des entreprises dans lesquelles investir. Si la santé financière de ces dernières s’avère le critère principal à privilégier, de plus en plus de clients se montrent soucieux du caractère éthique de leur investissement. En clair: ils veulent placer leur argent dans des sociétés ou des institutions dont les actions sont conformes à leurs idéaux. C’est pourquoi le secteur bancaire a développé, depuis plusieurs années, des produits de placements thématiques dits «durables» ou «responsables», favorisant les entreprises respectueuses de l’environnement et des droits humains. L’eau, sa gestion, sa préservation, y occupent une place de choix.
S’impliquer pour un avenir plus sûr
Pourquoi mettre une part de sa prévoyance sous le signe de l’eau? Parce qu’elle est une ressource irremplaçable et qu’il faut s’en soucier. Plusieurs établissements proposent déjà des produits de placements thématiques autour du précieux liquide. Concrètement? Les portefeuilles s’orientent vers des entreprises ayant opté pour une croissance durable, ou mettant sur pied des projets consistant à amener l’eau dans des régions où elle se raréfie dangereusement.
Pour les clients de ces fonds, le sentiment de faire fructifier son capital s’allie à la satisfaction d’œuvrer à un futur plus sûr pour tous. Des préoccupations qui sont loin d’être inconciliables, car investir dans de telles sociétés est aussi un pari intelligent. Celles qui travaillent sur le respect de l’environnement bénéficieront à l’avenir d’une valeur ajoutée, grâce à de meilleures perspectives de croissance. Bref, ça coule de source!
Des Conférences à suivre
Les banques cantonales, Swisscanto et Femina organisent des conférences sur le thème de la prévoyance, avec la Fondation Race for Water et la participation d’Anne Richard.
Dates: BCVS Conthey le 28 avril 2015, BCN Neuchâtel le 30 avril 2015, BCJ Delémont le 19 mai 2015, BCF Fribourg le 20 mai 2015.
Inscriptions par e-mail: nicole.aniello@swisscanto.ch
2 questions à Reinhard Steiner
Responsable de distribution Romandie et Tessin pour Swisscanto.
1. Investir responsable, c’est bien, mais quelle est la rentabilité de ce type de produits?
A la création, un fonds thématique consacré à l’eau tend à coûter plus cher, car la recherche et le choix minutieux des entreprises prend du temps. Pourtant, ce type d’investissement présente d’excellentes performances. Notre fonds «Equity Fund Water Invest» a par exemple une rentabilité de presque 40% depuis l’année 2010.
2. A quoi faut-il être attentif avant de sauter le pas?
Il s’agit ici d’un fonds en actions, donc soumis aux fluctuations du marché. Le client doit garder à l’esprit qu’il existe toujours une certaine part de risque par rapport aux épargnes classiques. C’est pourquoi nous conseillons de ne pas destiner tout son investissement à un seul fonds en actions mais de diversifier les thématiques.
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