Une lueur d'espoir
Jennifer Haller, première volontaire à tester un vaccin anti-Covid-19
Le 16 mars 2020, tandis que les plus grands groupes pharmaceutiques se bousculent dans la course au vaccin anti-Coronavirus, Jennifer Haller faisait son entrée dans une clinique de Seattle, aux Etats-Unis.
Quelques jours plus tôt, cette mère de famille de 43 ans avait répondu présente à l'appel à volontaires lancé par l'institut de recherche Kaiser Permanente Washington, qui cherchait à évaluer un premier traitement potentiel. Une batterie de tests sanguins et autres examens médicaux plus tard, Jennifer se voyait sélectionnée pour recevoir une première dose du médicament.
Alors que de nombreuses autres personnes s'étaient également annoncées, le hasard a placé la jeune femme tout en haut de la liste. Il s'agissait de la toute première fois que le nouveau vaccin était testé sur un être humain. Et pour l'instant, elle affirme se sentir parfaitement en forme!
Interrogée par le site américain Refinery29, la courageuse volontaire explique sa démarche: «Je cherchais une manière d'apporter de l'aide à mon échelle, donc j'ai tout de suite rempli le formulaire. Le lendemain, je recevais un appel pour passer en revue mes antécédents médicaux.»
Aussi précise-t-elle que ses motivations n'ont strictement rien à voir avec la crainte de contracter le virus et qu'elle n'accorde aucune importance à la petite somme d'argent proposée à tous les «cobayes». Face à l'inquiétude de ses proches, Jennifer Haller ne se laisse pas décourager:
Encore un peu de patience...
Afin de vérifier les effets du vaccin, les professionnels de la santé devront évidemment observer de près l'état de santé de Jennifer Haller durant ces prochaines semaines, jusqu'à l'administration de la seconde dose du vaccin. L'intéressée a également été priée de remplir scrupuleusement un journal de bord, dans lequel elle devra noter chaque sensation physique ressentie suite au test. Des prises de sang régulières seront réalisées durant plusieurs mois, afin de s'assurer de l'innocuité du traitement.
Cependant, selon la «BBC», un vaccin fin prêt ne pourra probablement pas être distribué avant plusieurs mois. De nombreux tests devront être réalisés sur des centaines de volontaires, tels que Jennifer Haller, avant que les résultats puissent être suffisamment concluants pour déclarer le traitement complètement sûr.
Mais en cette période de confinement, chaque nouvelle positive est la bienvenue! Bien que le chemin jusqu'à la victoire ne semble pas près de s'achever, nous nous approchons du but. Et chaque petit pas dans la bonne direction est déjà une victoire en soi.
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