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En vue de se préparer à ce jour où le monde est supposé se priver de Facebook, Laura (22 ans), étudiante en tourisme et addict au réseau, a bien voulu témoigner cette année de son expérience passée. Ironiquement, l'interview a eu lieu sur le chat Facebook.

«C’est devenu plus qu’une habitude, et ça me fait peur»

En 2014, Laura décide de faire le «Carême de Facebook»: durant 40 jours, elle promet d'éviter la page web. Elle se rend compte que beaucoup d’étudiants y passent énormément de temps, et souhaite faire une «detox». Pour sa part, elle se connectait un nombre incalculable de fois par jour, et évalue à 2-3 heures les moments qu’elle y consacrait quotidiennement. Elle explique être heureuse d'avoir relevé le défi qui lui a appris beaucoup de choses. «Je me suis rendue compte à quel point Facebook est devenu plus qu'une habitude dans nos vies et cela me fait un peu peur!», avoue la jeune femme. Il est vrai que la plate-forme s’est considérablement développée depuis sa naissance en 2004, et aujourd'hui les réseaux sont devenus incontournables dans notre société. Même si on n’est pas connecté, impossible de ne jamais avoir entendu parler de Facebook ou Twitter tant elles sont des révolutions marketing et médiatiques. Facebook est le deuxième site le plus consulté au monde, entre Google et YouTube qui arrive troisième (classement Alexa). D'ailleurs, 88,9% des Romands possèdent un compte et 92,5% d'entre eux le consultent quotidiennement.

«Il a fallu trouver d’autres moyens de se divertir»

Pour compenser, la jeune femme avoue avoir découvert à ce moment Pinterest et elle s’est également rattrapée avec Twitter, Instagram et des sites d'actualité. Une certaine partie de la population s’informe effectivement de ce qui se produit dans le monde grâce à ces réseaux qui sont aujourd’hui des vecteurs d’information très performants (peut-être même un peu trop).

Laura a remarqué durant cette période que le temps qu’elle passait sur Facebook pouvait être utilisé pour des «activités nettement plus intéressantes et utiles». Les moments qu’elle partage avec sa famille et ses amis ont pris une autre dimension, elle n’est plus seulement présente physiquement: «j'essaye d'y aller maintenant moins souvent surtout quand je suis en famille ou entre amis, car je réalise que c'est dérangeant de voir quelqu'un toujours attaché à son natel en société...». Les groupes d’amis autour d'un verre ne s’adressant pas la parole, tous sur leur téléphone, se multiplient effectivement. D’ailleurs, certains cafés ou restaurants ne proposent pas de connexion internet, et s’expliquent: «Pas de wi-fi, parlez-vous!»

Moins simple que le chocolat

Cette année, Laura se prive de chocolat, et même s’il faudra attendre Pâques pour avoir la réponse définitive, ça semble plus évident que d’éteindre Facebook. Quoi qu’il en soit, elle a réussi son pari et conseille vivement de tenter l’expérience «digital detox», un bon moyen de savoir si on est accro. «Après avoir fait 40 jours sans Facebook, je peux dire qu'un jour ce n'est absolument rien», alors pourquoi pas essayer?

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