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#FeminaOpinion: À quand une Fête des pères?

#FeminaOpinion: à quand une Fête des pères?

Une date pour fêter les papas existe depuis 2006 en Suisse.

© Getty

Autant pour moi: il existe bel et bien une Fête des pères en Suisse. Elle a lieu chaque année durant le premier dimanche de juin. Vous l’avez manquée? Moi aussi. Et pour cause: on n’en parle pas et, pour beaucoup, on ignore même qu’elle existe. Pourquoi une telle différence entre la Fête des mères et celle des pères?

En Suisse, la Fête des pères est née en 2006, sous l’impulsion de l’association Männer.ch. Le but? «Cette journée d’action se veut une reconnaissance vivante, colorée et toujours plus large pour l’engagement des pères», peut-on lire sur leur site internet. «Elle rappelle le chemin à parcourir afin que plus d’enfants profitent de la présence paternelle dont ils ont besoin.»

Une célébration qui a du mal à s'imposer

Le problème: malgré ses 11 ans d’existence, elle peine à se faire connaître. «Dans les écoles, cela commence petit à petit, suivant l’impulsion de certaines maîtresses, explique l’une des mamans de la rédaction. Mais ce n’est pas partout le cas.» Alors que l’on met un point d’honneur à ne surtout pas manquer la Fête des mères (repas, fleurs, petit cadeau…), on occulte totalement celle consacrée aux pères.

Pourtant, dans une société qui se bat pour davantage d’égalité, cela ne devrait pas être le cas. Et non, la Fête des pères n’est pas anecdotique: elle reflète la place qu’occupent ces derniers au sein de la famille. On souhaite qu’ils s’impliquent autant que nous dans l’éducation des enfants, on se bat pour le partage des tâches (et de la charge mentale) ainsi que pour la création d’un congé paternité, on les enjoint à s’investir davantage à la maison. Mais on zappe totalement leur fête.

Un dimanche par année, est-ce trop demander?

«Trop commerciale», la célébration des papas? Pas plus que celle consacrée aux mamans. Il ne s’agit pas de plaider pour une surenchère de cadeaux et de choisir «quel drone offrir pour la Fête des pères», comme le suggère «Le Monde». Mais il serait peut-être temps de consacrer un dimanche par an à les remercier. Ou mieux: comme dans la crèche de ma filleule, de bannir la Fête des mères et des pères au profit de «la fête des parents». Car l’avenir, l’éducation et la prise en charge des enfants concernent tant le père que la mère.


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