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Argent: surfer sur la vague du web chinois

Argent: surfer sur la vague du web chinois
© istockphoto.com

Une croissance de géant

Depuis nos écrans européens, l’internet chinois ne nous évoque rien de très précis, à part, peut-être, des mots tels que «censure», «surveillance» ou «illisibilité». Certes, la vie online au sein de l’Empire du Milieu est bien différente de la nôtre, et l’omniprésence du mandarin laisse la plupart des étrangers à la porte de cet univers lointain. Mais il serait dommage de passer à côté d’une autre partie de la réalité: certaines entreprises «made in China» du web sont devenues des Goliath économiques, intégrant le décor quotidien d’un sixième de l’humanité.

Car la Chine, c’est d’abord plus de 660 millions d’internautes. Soit deux fois plus qu’en Inde, et le triple des Etats-Unis. Sans conteste le plus grand marché connecté du globe. Un potentiel immense qui ne manque pas d’être exploité par des sociétés locales privées, mais peu par les firmes extérieures. La raison? La plupart des géants américains 2.0, dont Facebook, Google ou Twitter, sont bloqués sur le territoire chinois. Autant dire un frein à la conquête de l’Orient par les stars de la Silicon Valley, mais une aubaine pour les entrepreneurs nationaux, qui ont comblé les espaces laissés vides sur le net, et ont bénéficié d’un accès exclusif à ce vaste eldorado numérique.

Sur tous les fronts

Parfois, on a l’impression de se retrouver face à des avatars chinois des plates-formes que nous connaissons ici: le moteur de recherche Baidu, c’est Google, le réseau social Renren, c’est Facebook, le site de microblogging Weibo, c’est Twitter. Liste non exhaustive puisqu’on peut également citer Youku (une sorte de YouTube) ou JD, plate-forme d’e-commerce élaborée sur le modèle d’Amazon, et deuxième du secteur en Chine derrière Alibaba. On recense en revanche des services typiquement chinois, parmi lesquels les messageries instantanées WeChat et QQ. D’ailleurs, comme sur l’autre rive du Pacifique, ces firmes ont été créées puis portées au firmament par des figures charismatiques de l’entrepreneuriat, gages d’un parcours dynamique et innovant. Sans compter qu’elles ont les dents longues.

Plusieurs sociétés sont cotées à la Bourse de New York, comme Renren ou Youku. Ou, comme Alibaba, se sont exportées en Europe, ne se satisfaisant plus d’un marché national pourtant porteur. Hormis une augmentation de la censure exercée sur ces sites par Pékin, rien ne peut menacer l’essor spectaculaire du secteur de l’internet en Chine, quasi le seul à tenir avec vigueur le choc du récent krach boursier.

Comment se lancer?

Comprendre, choisir, investir… La célèbre banque en ligne Swissquote a créé l’outil Themes Trading, qui démocratise et facilite l’accès au monde de la finance. Elle propose ainsi des titres autour des sociétés du web chinois (Tencent, Baidu, JD...), ne sélectionnant que les plus prometteurs, et affiche une analyse claire sur les risques et les rendements. Le client peut, à sa guise, opter pour des actions dans diverses entreprises leaders.

Les chiffres clés

458 milliards Soit, en dollars, le chiffre d’affaires généré par le seul commerce en ligne en Chine pour l’année 2014. Preuve de cette santé insolente, JD a enregistré une croissance de 94% en 2014, et Alibaba de 32% en 2015. Le pays est ainsi devenu le premier marché d’e-commerce au monde.

45% Il s’agit du taux de pénétration du secteur de l’internet dans le pays, moitié moins qu’aux Etats-Unis. Un chiffre qui laisse deviner un haut potentiel de croissance, surtout quand on sait que la classe moyenne est en plein boom en Chine.

600 millions Tel est le nombre d’utilisateurs du service de messagerie WeChat. Pour contourner la censure, aussi nommée «la Grande Muraille du web», les Chinois ont pris l’habitude de remplacer les mots et expressions sensibles par des codes. Un vrai sport national.

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