Amina de Kadebostany lance son projet en solo: son interview
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Amina de Kadebostany lance son projet en solo: son interview
Depuis 7 ans, la Kadebostany - un petit pays d'Europe/groupe de musique pop - compile des millions de vues sur YouTube avec son électronique et la voix singulière d’Amina. Pourtant, aujourd’hui, la chanteuse et parolière a décidé de stopper l'aventure. La Suissesse nous raconte la cause de son départ et ses projets. Le début d’une (autre) belle histoire.
FEMINA Vous quittez la Kadebostany, pour aller où? Pouvez-vous nous donner les raisons de votre départ?
Amina Cadelli Je vais la quitter pour aller au-delà des frontières, des limites, mais je dois d'abord récupérer mon passeport.
Depuis quand chantiez-vous avec Kadebostany (NDLR le groupe compte 5 musiciens)?
Je chante et j’écris paroles et mélodies depuis 2011.
Quel est votre plus beau et/ou pire souvenir avec le groupe?
J’ai beaucoup de très bons souvenirs, c’est difficile d’en choisir un, mon premier concert au Montreux Jazz Café reste un magnifique souvenir, le public ne connaissait que «Walking with a Ghost» (le premier single), l’album n’était pas encore sorti, le public a chanté de tout son soul, cette ferveur et cet amour, c’était juste magique. Mon pire souvenir, quand on m'a invité à porter un body avec une perruque pour le clip de «Castle in the snow»
Les concerts (comme les vidéos) de Kadebostany ont toujours été très créatifs et inédits. Sous quelle forme artistique souhaitez-vous travailler désormais?
De par sa nature intrinsèque, la forme artistique est un processus et donc peu prévisible. J’ai envie d’embrasser cette liberté, de laisser la forme évoluer. Le processus créatif, c’est d’accepter de perdre le contrôle. J'ai la volonté de proposer un projet où la femme n'est pas sexualisé à outrance, une envie de rajouter une perspective réflexive.
Je suis en train de former une équipe de gens talentueux, dont ma grande sœur Soraya, qui s’illustre dans des domaines variés tels que la photo, de la vidéo, de la mode, de l’illustration. J’ai la volonté de valoriser la collaboration et de travailler avec des gens qui viennent de Suisse, il y a beaucoup de talents dans notre pays. Je n’ai pas le fantasme de toute puissance qui pousse certains artistes à vouloir faire tout tout seul ou bien à cacher les gens avec qui ils travaillent, je suis fière de mon équipe et vous allez bientôt les découvrir.
Vers quel style musical et vers quelle composition musicale vous dirigez-vous? De quoi rêvez-vous?
J’ai toujours aimé ne pas m’arrêter sur un style, mon projet solo ira dans ce sens, tout m’inspire, je suis en pleine phase de composition avec l’aide de l’arrangeur et producteur Mescalito. Je n’ai pas vraiment d’attentes, je fais la musique qui me plaît sans concession avec beaucoup d’honnêteté et je ne peux qu'espérer que ça touche les gens.
Sur quel support numérique avez-vous envie de communiquer?
Tout sauf des néons.
A l’annonce de la fin de l’aventure Kadebostany, comment vos fans ont-ils réagi?
J’ai toujours eu un rapport très privilégié avec mes fans, certains me contactent en privé sur les réseaux sociaux, ils ont bien réagi parce qu’ils me soutiennent et veulent me voir heureuse et ils savent que ça ne me convenait plus. Ils savent que je suis en train de préparer mon projet solo, que c’est le début d’une nouvelle histoire et que Kadebostany n’était qu’une étape.
Si cela est prévu, pouvez-vous nous révéler votre prochain live?
Non ce n’est pas encore prévu, j’ai envie de prendre le temps, je viens de sortir de 4 années de tournée, c’était très intense. Le premier live de Flèche Love doit être une explosion, je veux préparer ce live, le laisser mariner.
Un dernier mot pour nos internautes?
J’invite tous les dissidents à me rejoindre sur les réseaux sociaux afin de ne pas manquer la prochaine date de concert, c’est une belle aventure qui commence.