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Bonnes adresses: 72 heures à Budapest
Pourquoi y aller?
Pour sa singularité. Son histoire mouvementée, voire tourmentée, a laissé des traces: culturelles, gastronomiques et architecturales, aussi. Du coup, entre les ponts qui relient Buda à Pest le long du Danube, les larges avenues et les ruelles où se côtoient maisons bourgeoises fin XVIIIe, façades Art nouveau et édifices soviétiques, la ville offre des contrastes hallucinants.
Pour ses bains Héritage de l’occupation ottomane, au XVIe siècle, les bains sont incontournables. On s’y rencontre, on y blablate, on y joue aux échecs, on y fait la fête le soir, on y sue et, bien sûr, on y barbote. Mais surtout, on s’y fait du bien! Parmi les plus réputés: les Szecheny, spécialement beaux à la tombée de la nuit, et les Rudas, pour la coupole ottomane ainsi que la vue sur le Danube.
Voir
Perché sur une colline, le château royal semble veiller sur la ville. On y jouit d’une vue magnifique sur le Danube, sur Pest et sur le Parlement. Vers midi, on peut y assister à une relève de la garde… digne de «Tintin et le sceptre d’Ottokar»!
Une fois redescendu du minipiton, via la vieille ville, on longe les berges du fleuve avant de le traverser sur le pont des Chaînes et ses lions (selfie obligatoire!). Ensuite, direction Pest, les boutiques, les ors de la basilique Saint-Etienne , le quartier juif et les tours mauresques de la synagogue. Entre autres.
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Dormir
Au Palais Gresham , un palace somptueux (et donc cher…), ou, dans le même registre, au Boscolo, dès 150 fr. la nuit pour deux personnes en chambre classique. Cela dit, de nombreux hôtels conviennent aux budgets plus serrés, comme le Fortuna Boat, amarré face à l’île Marguerite, qui offre des chambres et des cabines dès 45 fr. environ.
Le Palais Gresham, un établissement somptueux © Wikimedia
Boire un verre
En journée, on ira prendre un café (et un gâteau) à la mythique pâtisserie Gerbeaud – une institution! – ou chez Ruszwurm, où l’impératrice Sissi aimait s’arrêter. Le soir, place à la découverte des Ruin Bars , des bistrots installés dans des immeubles abandonnés et qui font maintenant partie de l’ADN de Budapest, comme le Szimpla Kert, un must!
Les Ruin Bars, installés dans des immeubles... en ruines sont un must! © Nicolas Vollmer-Flickr
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Manger
Budapest regorge de restos qui servent des spécialités (viandes en sauce, mets épicés au paprika, goulasch…), le tout accompagné de somptueux vins hongrois – dont le tokay. Vous cherchez de l’authentique? Le Café Vian ou le Ket Szerecsen offrent d’excellents rapports qualité-prix, tout comme le Café Spinoza – où on peut aussi écouter de la musique klezmer en soirée.
Le café Spinoza, où l'on peut écouter de la musique klezmer. © Getty
Acheter
Les Shopping Malls et enseignes internationales du centre de Pest vous agacent? Filez au Marché central, à deux pas du pont de la Liberté! On y profite d’un festival de parfums et de couleurs et on peut s’y restaurer local pour trois fois rien. Tout près de là, visitez, aussi, le centre Bálna (pour Baleine… et en le voyant vous comprendrez!). On y trouve des galeries et des boutiques de déco trendy qui valent le coup d’œil.
Le marché central - à visiter de préférence tôt le matin. © Getty
Pratique
En avion, Genève est reliée directement à Budapest par EasyJet et Swiss, en 1 h 35. Vols avec escale sur Lufthansa, KLM, Austrian Airlines ou Air France.
En voiture, comptez une douzaine d’heures avec des arrêts et – pourquoi pas – une nuit à Vienne?
En train ou en bus, vous mettrez au minimum une vingtaine d’heures pour arriver.
De l’aéroport au centre, il faudra parcourir une vingtaine de kilomètres, à parcourir en bus puis en métro. Cela dit, nettement plus simple, vous pouvez aussi prendre un taxi officiel, qui vous coûtera 45 fr. environ.
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