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Maison: la détox saisonnière, mode d'emploi
1. Faire l’état des lieux
Le principe, c’est de revoir sa consommation, de gérer ses espaces de vie et de s’alléger, matériellement comme émotionnellement. Si tout s’avère en désordre autour de soi, difficile de trouver la paix intérieure. On commence par une phase d’observation. Pas la peine de remplir le plus de sacs-poubelle possible en 24 heures. On repère les zones encombrées, les armoires pleines à craquer, les chaises qui croulent sous le linge… Avant la grande détox, on prend tout en photo.
2. Dégager de l’espace
On ne se laisse pas décourager par le désordre. Pour y voir plus clair, on libère le centre de chaque pièce. On y étend une nappe d’environ 2 mètres sur 2 sur laquelle on rassemble les objets. Cela permet d’accélérer le tri. A droite, on dépose ceux qui sont vraiment utiles. A gauche, ceux pour lesquels on a un lien plutôt affectif. On trie vite afin de casser le processus mental des «oui mais si jamais…». On réserve une boîte aux objets «en transit», dont le destin reste incertain. Et un carton «exit» pour ceux dont on est sûre de se débarrasser: abîmés, à double, dépareillés. Le but: garder 20% d’espace vide, ce qui permet de ranger plus rapidement ensuite.
3. Trier ses vêtements
Règle No 1: oublier le fauteuil décoratif dans un coin de la chambre. C’est une zone d’empilage assurée. Une fois le linge éparpillé rassemblé, on trie en tas, toujours au centre de la pièce: les vêtements à repasser, ceux abîmés ou à éliminer. Quand on a un doute sur une tenue – celle qu’on hésite à jeter chaque saison – on se prend en selfie avec… Histoire de voir si elle nous met objectivement en valeur ou non. Radical pour trier. S’agissant des pièces dont on se débarrasse, on a diverses options: la revente en ligne, la vente à des boutiques spécialisées ou le recyclage. Enfin, au prochain achat d’un habit qui nous enthousiasme, on évite de l’acheter à double… Car il occupera aussi deux fois plus d’espace. Et stocker au-delà de ses capacités, c’est à coup sûr empêcher ses envies d’évoluer.
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4. Organiser le virtuel
On fait l’inventaire des appareils numériques: PC, tablettes, montres synchronisées. Puis celui du nombre de ses adresses de messagerie, de profils, de mots de passe. Pour savoir si notre organisation virtuelle est au point – du stockage de photos à celui des dossiers professionnels et privés – on fait le test suivant: sans moteur de recherche, on doit pouvoir retrouver en moins de trente secondes une photo datant d’il y a quatre ans ou un relevé de compte courant reçu voilà deux ans. Si on partage un ordinateur en famille, on n’oublie pas que, comme chacun a sa chambre, chacun doit avoir son espace sur l’ordinateur. On organise ainsi des «placards numériques», en nommant bien les fichiers. On pense aussi à scanner les documents importants pour libérer de l’espace.
5. Gérer les stocks
Produits de beauté, bouteilles d’eau, papier toilette, cigarettes… On a tendance à faire des réserves. Pour évaluer l’état de ses stocks, on passe en revue ses placards, ceux de son appartement, mais aussi du garage, du grenier, de la buanderie, de la remise du jardin… On en fait une liste, puis on essaie d’évaluer le temps qu’il faudra avant de tout avoir consommé, une à deux semaines, deux à trois mois, un an… On concentre les réserves dans un endroit unique et on évite les cachettes multiples. On range selon sa taille, que l’on fasse 160 cm ou 195 cm… Tout doit être visible – idéalement dans des boîtes transparentes – géré par thème, bien éclairé et ventilé.
A lire
Alexandra Viragh est spécialiste de la psychodécoration et du feng shui occidental (psychodecoration.com). Elle vient de publier «Rangement détox, 9 clés pour une maison heureuse», aux Ed. Solar, 160 p.
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