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«Hamishim-Cinquante»: La série qui dédramatise la ménopause
Cinquante, c’est presque l’âge de l’héroïne, Alona. Ou plus, exactement: quarante-neuf ans et un quart. Avant d’atteindre le palier symbolique des 50 ans, la scénariste, une femme veuve élevant seule ses trois adolescents, s’est fixé deux objectifs: vendre son scénario de série comique à un producteur et retrouver une sexualité, après sept ans d’abstinence. Une tâche rendue d’autant plus délicate qu’elle doit gérer de front deux filles à fleur de peau, un fils atteint de troubles de l’attention, un ménage, un chien à l’œil crevé, un père qui tente de la caser avec son neurologue et une bande de copines en galère.
Pour réaliser Hamishim-Cinquante, la réalisatrice et romancière israélienne Yael Hedaya s’est largement inspirée de sa propre vie. Au magazine Télémara, elle a confié sa volonté d’offrir aux «vieilles», comme elle les surnomme, leur pendant de Girls et de Sex and the City:
Cocasse et sincère
Le résultat de cette réalisation semi-biographique est sans appel: une bonne dose de réalisme, un humour décapant et des saillies crues et savoureuses. La série joue des clichés sur la ménopause afin de mieux la dédramatiser. Sans compter le personnage d’Alona (incarné par la talentueuse actrice Ilanit Ben-Yaakov) auquel on ne peut s’empêcher de s’identifier. Impossible de ne pas compatir lorsqu’elle est prise de panique face à un plan Tinder foireux ou doit insister mille fois pour qu’une tâche domestique soit faite, avant de finir par se la coltiner elle-même.
Bref, on ne peut que vous recommander Hamishim-Cinquante, disponible en libre accès sur Arte. Le plus dur sera ne de pas faire qu’une bouchée des huit épisodes de vingt minutes.
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