Libérer la parole
«À la vie»: Un documentaire rare sur le post-partum
Sur l'affiche du documentaire français À la vie, figurent les mots de Chantal Birman: «On ne naît pas mère, on le devient.»
© Tandem Films«Une mise en lumière d’une femme hors du commun» selon le média Milk, «un témoignage rare» pour le magazine Premières, «Une chronique sensible dédiée aux femmes et à leurs nouveau-nés» d'après Télérama… Les critiques ne tarissent pas d'éloges au sujet de À la vie, signé de la réalisatrice Aude Pépin et sorti en France le 20 octobre 2021.
Offrant une plongée intime dans le monde d’un métier encore trop peut valorisé en général, et dans celui de Chantal Birman en particulier, le documentaire filme le parcours engagé de la sage-femme libérale et féministe, qui a consacré sa vie à défendre le droit des femmes. Dotée d'un engagement sans limite, à presque 70 ans, cette icône engagée, une quasi Sainte, continue de rendre visite à celles qui viennent d’accoucher dans le but de les aider avec leurs nouveau-nés.
De la joie aux larmes
Retour d’expériences, soins, conseils: toujours avec le même élan, Chantal Birman passe de moments joyeux à d’autres douloureux, comme ceux ressentis parfois lors du post-partum. Car voilà tout l’intérêt du documentaire: parler sans tabou du retour à la maison des jeunes mamans qui peuvent parfois éprouver de grandes difficultés, vivre un enfer, avec parfois des idées suicidaires ou des pulsions de violence envers leur bébé. Une vision réaliste qui tend à éclairer les non-dits, s'éloignant des clichés sur une maternité bleu layette et rose bonbon.
Il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts pour que ce documentaire important trouve rapidement le chemin des salles obscures romandes. En attendant, en voici la bande-annonce:
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