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5 raisons de courir voir «Dune» au cinéma

5 raisons de courir voir «Dune» au cinéma

Paul Atréides (Timothée Chalamet) et sa mère Dame Jessica (Rebecca Ferguson) s'échappent dans les dunes brûlantes d’Arrakis pour partir à la recherche des autochtones de la planète des sables, le peuple Fremen.

© Warner Bros Pictures

1. Une malédiction brisée

Petit retour en arrière. La production du film est plutôt mal partie, retardée d’un an à cause de la pandémie. De plus, l’histoire est réputée inadaptable au cinéma: un monde immense, des intrigues politiques complexes, des enjeux environnementaux sur fond spirituel... plusieurs réalisateurs se sont inclinés face à l’œuvre de Frank Herbert, publiée en 1965, dont Alejandro Jodorowsky et David Lynch.

Mais Denis Villeneuve (Blade Runner 2049) a su briser la malédiction. Après le projet avorté de Jodorowsky dans les années 70 (l’équipe a tout de même tenté de rassembler Moebius, H. R. Giger, Pink Floyd, Salvador Dali, Orson Welles et Mick Jagger autour du film), la version de 1984 répudiée par Lynch lui-même, et deux mini-séries en 2000 aux effets spéciaux datés, le réalisateur canadien a enfin livré une version cinématographique digne du pavé de Herbert, selon les critiques. Présenté en avant-première mondiale le 3 septembre 2021 à la Mostra de Venise, le nouveau Dune est adulé.

5 raisons d’aller voir «Dune» au cinéma
© Warner Bros Pictures

On vous rassure, il est tout à fait possible de comprendre le film sans avoir lu le roman de Herbert ou visionné les adaptations précédentes. Certes, on est un peu perdu au début, puisque de nombreuses informations sont distillées dans les premières scènes. Mais le récit se met naturellement en place au fil des minutes.

2. Une intrigue qui tient en haleine

Dans un futur lointain, Paul Atréides (Timothée Chalamet), son père le duc Leto Atréides (Oscar Isaac) et sa mère Dame Jessica (Rebecca Ferguson) doivent quitter leur planète bleue Caladan pour diriger et exploiter Arrakis, la planète des sables. Ordre de l’empereur de l’Imperium. Sur cette nouvelle terre inhospitalière se trouve une mystérieuse substance très convoitée: l’épice, un psychotrope qui accroît la durée de vie, mais également une matière indispensable aux voyages dans l’espace. Autrefois, la Maison Harkonnen régnait impitoyablement sur Arrakis, oppressant les autochtones, le peuple Fremen, et s’enrichissant grâce à l’épice. La Maison Atréides ne souhaite pas répéter les mêmes erreurs et s’envole pour la capitale Arrakeen, une forteresse qui protège ses habitants des chaleurs insupportables du désert.

Mais sur Arrakis, tout ne se passe pas comme prévu. Trahis, pourchassés par l’empereur et la Maison Harkonnen, qui veulent se débarrasser des Atréides, Paul et sa mère Jessica sont propulsés dans les dunes. Un environnement hostile, peuplé de vers gigantesques, où les tempêtes de sable font rage. Pour survivre, ils peuvent compter sur l’aide de quelques alliés: l’écologiste et gardienne de la paix d’Arrakis Liet Kynes (Sharon Duncan-Brewster) ou le guerrier Duncan Idaho (Jason Momoa). Tandis que Paul Atréides développe des pouvoirs de prescience et se découvre un destin hors du commun, les héros arpentent le désert brûlant à la recherche des Fremen. Ils finissent par rencontrer leur chef, Stilgar (Javier Bardem) et la jeune Chani (Zendaya), qui hante les rêves de Paul. Ensemble, parviendront-ils à se soulever contre l’empereur et sa jalousie destructrice?

3. La force des personnages féminins

Les protagonistes féminins sont rares dans le récit. Cependant, Denis Villeneuve a souhaité mettre davantage de femmes en avant dans son Dune. Le réalisateur d’Incendies a modifié l’histoire de Frank Herbert en féminisant le personnage de Liet Kynes (Sharon Duncan-Brewster), à l’origine un homme. Dans une interview, la comédienne britannique a confié: «Pour Denis, il s’agissait de se concentrer sur l’essence du personnage [...] cela importe peu que Kynes soit un homme dans le livre. Ce qui importe, ce sont ses valeurs [...]».

Aussi, on a particulièrement apprécié le traitement de Dame Jessica, la mère de Paul Atréides. La concubine du duc Leto tient une place centrale dans la Maison Atréides, dans l’intrigue, mais aussi dans le destin de son fils Paul. Comme bien souvent dans les récits de famille et d’héritage, il est question de transmission. Et d’ordinaire, c’est la figure du père qui joue ce rôle, surtout lorsqu’il est question d’un fils. Mais Jessica est loin de rester une spectatrice: elle assume seule le rôle de parent dans la majeure partie du film. Elle est une guerrière (Jessica combat alors qu’elle est enceinte!), c’est une femme de caractère, sensible. Et elle reste fidèle à sa foi et à ses valeurs: adepte de l’école Bene Gesserit, un puissant ordre mystique féminin assimilé à des sorcières, elle semble jouer un rôle politique important. Jessica est un soutien inconditionnel pour son fils: elle le guide, le motive et lui enseigne ses pouvoirs.

4. Une réalisation grandiose

La partition épique de Hans Zimmer accompagne majestueusement les images du film, nous plonge dans les rêves, l’inquiétude ou l’horreur de la guerre. Les décors de désert, de lac ou de falaises (le film a été notamment tourné en Jordanie et en Norvège) sont splendides, et décidément bien plus impactants que les fonds verts, si chers à Hollywood. Des plans, très larges, somptueux, accentuent la grandeur des mondes et la petitesse de ses habitants. Les éléments, les grains de sable, l’épice scintillante, la brume, le vent, sont comme vivants, tels des personnages à part entière. Le rythme du film est agréable, avec des scènes d’action dynamiques, ponctuées de moments plus calmes et contemplatifs. Les costumes sont élégants et rappellent inlassablement la saga culte Star Wars. En bref, des visuels grandioses à voir absolument sur grand écran.

5. Un casting en or

On ne vous étonnera peut-être pas en vous avouant nos crushs pour Timothée Chalamet (touchant dans Call me by your name) et la sublime Zendaya (poignante dans la série Euphoria), mais aussi Jason Momoa (depuis Game of Thrones). Chaque comédien, chaque actrice incarne son rôle avec justesse. Sauf peut-être Javier Bardem, qui ne convainc pas à 100% dans son costume de chef des Fremen, Stilgar.

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© Warner Bros Pictures

Nos (petites) déceptions

Nous avions fantasmé une épique love story à la Roméo et Juliette, entre la Fremen Chani et Paul Atréides (Zendaya et Timothée Chalamet), à la vue de la bande-annonce. Une déception, puisque le personnage de Zendaya n’apparaît qu’à la toute fin du film! Elle fait certes quelques apparitions angéliques dans les rêves du héros tout au long du récit, mais leurs véritables échanges sont courts et peu intéressants. Les fans de l’actrice sont prévenus!

Enfin, le film s’arrête brusquement (après tout de même 2h 30, la preuve qu’on ne s’est pas ennuyée) et le cliffhanger est frustrant. On trépigne déjà dans l’attente du second volet, dont le tournage dépend du succès du premier Dune. On croise les doigts!


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