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Parlez-vous le Fashion Week?

Jargon Fashion Week

La Fashion Week de Paris s'achèvera le 5 octobre 2016.

© webphotographeer/Istock.com

Fashion Week

Attention, ne pas confondre une Fashion Week avec une ordinaire semaine de sept jours: la Fashion Week peut compter cinq jours (Londres), six (Milan), huit (New York), voire neuf (Paris), pour les quatre principaux rendez-vous mondiaux de la mode.

«See now, buy now»

Le «see now, buy now» («aussitôt vu, aussitôt acheté») est un concept qui émerge depuis quelques saisons dans le milieu de la mode, consistant pour certaines maisons (comme Burberry, Tom Ford ou Tommy Hilfiger) à mettre en vente leur collection aussitôt après le défilé, et non plus six mois plus tard comme c'est le cas traditionnellement.

Les gens voient les vêtements sur les réseaux sociaux et les veulent tout de suite, font valoir ces griffes, qui jugent dépassé le calendrier actuel.

Mais ce système est loin de faire l'unanimité: à Milan et Paris, les organisations professionnelles représentant les marques de mode et maisons de couture estiment qu'il nuit à la créativité. De plus il suppose de préproduire sa collection avant le défilé, ce qui défavorise les créateurs qui n'ont pas leurs propres boutiques et dépendent des commandes des acheteurs.

«Gender fluid»

L'expression reflète une tendance forte dans la mode actuelle, consistant à abolir les frontières entre styles masculin et féminin.

L'une des figures de proue de ce mouvement est l'anticonformiste et très en vogue label Vetements, qui fait défiler indifféremment hommes et femmes en cuissardes, bombers et vestes de costumes XXL. Son PDG Guram Gvasalia en est persuadé: «il n'y a plus de genre. Homme ou femme, maintenant on peut choisir ce qu'on veut être».


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Hommes et femmes se côtoient par ailleurs sur les podiums de jeunes marques comme Andrea Crews, Koché, mais aussi chez Gucci et Burberry.

«front row»

Kim Kardashian et consorts chez Balmain, Jane Birkin et ses deux filles chez Saint Laurent, Rihanna chez Dior… à chaque griffe son «front row» (ou «frow») et ses stars. Cible des photographes, crucial pour l'image de marque: le premier rang d'un défilé regroupe les personnalités qui comptent pour une maison: célébrités et «it girls» vedettes des réseaux sociaux, journalistes et blogueurs les plus influents, acheteurs et clients privilégiés.

Derrière cette caste, les invités des deuxième, troisième voire quatrième rangs n'ont plus qu'à se tordre le cou pour voir les looks qui défilent et à zoomer pour tenter de prendre des photos correctes. Ceux qui sont relégués en «standing» sont condamnés à rester debout, dans l'ombre.

«effortless»

«Effortless» n'est absolument pas synonyme de dépenaillé. Ce chic décontracté, généralement associé au style de la Parisienne, ne dispense pas d'un minimum d'efforts. Ses icônes? Charlotte Gainsbourg, le mannequin Caroline de Maigret, ou encore Emmanuelle Alt, rédactrice en chef de Vogue Paris.

Une allure qui inspire la créatrice britannique Clare Waight Keller, à la tête de Chloé, dont la «collection printemps-été 2017 célèbre la simplicité effortless du style français intrinsèque à la fille Chloé».

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