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La Fashion Week de Paris entre gaieté et avant-garde: 5 points à retenir
1. Esprit joyeux
Scoop cette saison: on a vu des mannequins défiler avec le sourire! «On a toujours demandé à nos mannequins de vivre, de sourire, de se marrer» expliquait Nathalie Rykiel, fille de la créatrice Sonia Rykiel. Si bien que cette fois, le rire à été contagieux de Marimekko à Vanessa Seward. Même état d’esprit au show de Lutz Huelle, avec un final festif où les modèles défiaient l’austérité de la cathédrale américaine.
2. Big is beautiful
Demna Gvasalia voit grand chez Balenciaga. Le show avait pourtant commencé avec des silhouettes près du corps: robes moulantes, pantalons et blazers à basques. Mais c’était sans compter sur les looks mille feuilles, où de multiples couches de vêtements sans lien stylistique se superposaient. Après l’intervention du logo DHL il y a quelques saisons, c’est au tour de celui du World Food Programme de s'imposer. Que doit-on en penser, est-ce réellement de bon goût? On vous laisse juger.
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3. 50 nuances de gris
Thom Browne nous emmène dans un univers teinté de gris et inspiré par l’artiste française Vigée Le Brun, connue notamment pour avoir été pendant plusieurs années la peintre officielle de Marie-Antoinette. Le résultat? Des silhouettes alternant manteaux à la carrure large, vestes très cintrées et pièces déstructurées, qui montrent la parfaite maîtrise de la coupe du créateur américain.
4. Emancipation et avant-garde
Chez Akris, ce sont les femmes activistes du début du XXe siècle à Vienne qui ont inspiré Albert Kriemler. Une collection exécutée avec élégance, avec ses coupes franches se mélangeant avec sobriété à des matières moelleuses ou vaporeuses. «En 1918, les femmes avaient gagné le droit d’aller à l’université et de voter dans de nombreux pays. Aujourd’hui, exactement cent ans plus tard, alors que le moment est également historique pour le droit des femmes, je veux rendre hommage à l’esprit de Vienne au début du XXe siècle. C’est cet esprit de liberté, de fonctionnalité et de droit à s’exprimer qui a initié une ère complètement nouvelle pour les femmes», explique Albert Kriemler à «FashionNetwork».
5. Retour en enfance
Retour en enfance, tout d’abord avec le défilé de Manish Arora qui donnait le ton en ouvrant son défilé dans une ambiance kawaï. S’en suivent une ribambelle de mannequins aux looks de Geisha colorée. Chez Christian Louboutin, les chaussures étaient présentées dans des maisons de poupées à la déco évoquant les sixties. Alors que la créatrice Uma Wang a choisi de montrer sa collection au lycée Henri IV avec des mannequins portant des lunettes d’étudiantes.
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Infos express
- La maison Sonia Rykiel fête cette année ses 50 ans. Pour l’occasion, lors du défilé, le groupe des années 80 Bananarama s’est chargé de mettre l’ambiance.
- La jeune Sadie Sink, qui interprétait Max dans la deuxième saison de «Stranger Things», a ouvert le défilé de la marque Undercover. Une collection qui aurait très bien pu sortir tout droit de la série.
- L’annonce est tombée pendant la semaine de la mode parisienne, Riccardo Tisci succède à Chistopher Bailey à la tête de la direction artistique chez Burberry.
- Le créateur, Simon Porte Jacquemus, de la marque Jacquemus, se lance dans le prêt-à-porter pour homme. Une ligne à découvrir à Paris en juin 2018 lors de la Fashion Week masculine.
- Après 80 ans d’absence, la maison Poiret renaît de ses cendres sous la direction de la styliste franco-chinoise de 32 ans Yiqing Yin. Si Paul Poiret ne vous dit rien, sachez qu’il s’est fait connaître au début du XXème siècle pour avoir supprimé les corsets; il est ainsi devenu l'un des pionniers de l’émancipation féminine.
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