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On l’aime pour son côté pratique. Pour son allure décontractée. Ou à l’inverse pour son style très élégant. On l’aime parce qu’elle nous habille avec un grand H, qu’elle nous offre une attitude, comme de nombreux vêtements qui puisent leurs racines dans le monde du travail.

Je cherche une combinaison de garagiste, mais cocktail. [Citation tirée de l’expo «Entendu au Bon Marché» de Loïc Prigent, ce printemps au Bon Marché à Paris]

A l’origine de cette pièce, la combi d’aviateur de la guerre de 14-18. Fonctionnelle, souvent pourvue d’un zip central ou de pressions, elle multiplie les poches entre le haut et le pantalon. Destinée à un usage professionnel et militaire, elle est adoptée par les parachutistes de la Seconde Guerre mondiale. S’il faut attendre la fin des années 60 pour qu’elle fasse sa première incursion dans la mode, les 70’s la consacreront. Agnès B., alors jeune styliste, chamboule le milieu du prêt-à-porter avec ses «envies de faire des vêtements que l’on garde toute une vie». Révolutionnant les styles et les genres, elle fabrique son propre vocabulaire s’inspirant des classiques et de la rue pour créer des pièces indémodables. Se basant notamment sur les vêtements professionnels, la combinaison n’y échappe pas. «A l’époque, je trouvais la mode trop compliquée. J’ai eu envie de tout reprendre en m’inspirant des habits de travail. J’ai revisité le pantalon de peintre, la veste de serveur, la salopette de plâtrier…», raconte Agnès B. sur son site. Elle ouvre sa première boutique à Paris en 1975, une sorte de concept store avant l’heure. Le succès est immédiat.

1919, l’année où l’artiste futuriste Thayaht crée la tuta (combinaison, en italien) dans la perspective de rationaliser le vêtement à l’extrême. Son but: qu’elle soit adoptée par tous et portée pour toutes les occasions.

Aujourd’hui, la combinaison reste une pièce que les créateurs aiment décliner à l’infini. Cette saison on l’a d’ailleurs vue partout: en denim et dans un esprit seventies chez Stella McCartney, version chemise chez Vanessa Seward, minimaliste chez Hermès ou encore type pompiste chez Isabel Marant. Chic ou casual, elle constitue un élément-clé pour aborder avec style la deuxième moitié de l’année.

Shopping

Combinaison C&A, 59 fr.
Combinaison Isabel Marant Etoile, 474 fr.
Combinaison Sisley, env. 130 fr.
Combinaison Ba&sh, env. 390 fr.
Combinaison Lee, env. 130 fr.

La combinaison, c’est aussi un sous-vêtement qui existe depuis la fin du XIXe siècle. Cette sorte de petite robe à bretelles se porte sur les sous-vêtements et sous les vêtements.

Une pièce deux looks

En disco

Boucles d’oreilles Cos, env. 25 fr.
Sandales Maje, env. 315 fr.
Combinaison en denim ba&sh, 320 fr.
Bague Charlotte Chesnais, env. 315 fr.
Minaudière Picard, env. 65 fr.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la combinaison est adoptée par les parachutistes de l’armée qui la nomment Jumpsuit (littéralement combinaison de saut). Le mot est resté dans le vocabulaire.

Au pique-nique

Collier en argent et charms Dodo, env. 190 fr. le collier, dès 115 fr. les charms.
Cabas en paille Pepe Jeans, env. 90 fr.
Combinaison en denim ba&sh, 320 fr.
Chapeau en paille Royal Blush, 125 fr.
Sandales See by Chloé, 195 fr.


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