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En Une de «Vogue», Billie Eilish prône l'acceptation de soi
Effacez vos souvenirs d'une Billie Eilish avec des racines de cheveux vertes, un bob monogrammé Gucci enfoncé sur la tête et vêtue d'un combo jogging et sweatshirt extra loose. Depuis quelques semaines, la petite fiancée de l'Amérique opère une mue. La première étape a clairement été réalisée le 17 avril 2021, date à laquelle l'interprète de Bad Guy a publié sur son compte Instagram son nouveau visage de Marylin Monroe des années 2020. En effet, à la grande surprise de ses fans, la super star avait quitté sa coloration vert fluo pour un blond platine. Résultat de ce make-over radical? Un buzz numérique hallucinant lui valant près de 23 millions de likes et un timing sensationnel, puisque cette nouvelle apparence de femme plus mûre a habilement coïncidé avec la sortie de son nouvel album, Happier than ever. Pourtant, c'est bien la Une de juin 2021 de Vogue UK à l'esthétique de pin-up des années 40 qui élève l'interprète de Bad Guy au rang d'icône de mode incontesté.
Acceptation de soi
Encore une fois, à regarder les photos de l'interview consacrée à Vogue, son ancien look sportswear nous semble enterré quelque part à des années lumières... Habillée d'un corset Burberry, de porte-jarretelles, d'une jupe drapée en satin Alexander McQueen, de sandales à talons signées Andreas Kronthaler for Vivienne Westwood, de bas et de gants en latex... la chanteuse nous bluffe. Elle bluffe tout le monde, d'ailleurs. C'est bien simple, elle a littéralement cassé Internet. Toutefois, sa nouvelle apparence sensationnelle n'efface en rien son image d’ambassadrice de la Génération Z. Comme à son habitude, Billie Eilish, en femme indépendante et libre, délivre ses pensées sur l’acceptation de son corps tout en rappelant que la célébrité ne l'a pas épargnée: «Mon corps était la principale raison de ma dépression quand j’étais plus jeune», confie-t-elle.
Icône militante
En parallèle à la question de l'acceptation de soi, la jeune chanteuse a longuement abordé l'abus auquel sont confrontées de très jeunes personnes, dont des mineur.e.s. Soulignant que le phénomène ne concerne pas seulement son milieu hollywoodien, mais qu'il se cache «partout», Billie Eilish affirme qu'elle ne connait pas une seule fille ou femme n'ayant jamais vécu «une expérience bizarre ou carrément horrible». Par ailleurs, elle précise que les garçons sont tout aussi touchés.
C’est un problème, dans le contexte de l'abus domestique ou du viol statutaire: des filles qui étaient sûres d’elles et qui étaient dotées d'une forte volonté, se retrouvent dans des situations où elles se disent "oh mon Dieu, c’est moi la victime ici?” Et c'est tellement humiliant et démoralisant d'être dans ce cas, de penser qu'on savait tellement de choses, mais quand même réaliser qu'on est victime d'abus.»
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