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3 questions à Christa de Carouge, designer de mode suisse
FEMINA Il est rare qu’un visiteur puisse toucher des pièces exposées. Pourquoi est-ce possible dans votre exposition?
CHRISTA DE CAROUGE C’est vrai que c’est rare! Le but est d’inviter le spectateur à réfléchir sur le vêtement et surtout sur la notion d’habiter un vêtement. Dans l’exposition, il y a une grande pièce avec des miroirs, c’est là que se trouvent les vêtements à toucher ou à essayer. On peut se regarder avec les pièces portées, jouer avec, vivre avec. Et moi je serai souvent présente pour guider les gens.
D’où vous est venue l’idée du vêtement qui se mue en habitat?
Vous savez, je travaille comme un architecte. Les coupes de mes vêtements en témoignent. D’ailleurs, j’ai fait une installation avec un vêtement mis à plat sur le sol comme sur des plans d’architectes. Ensuite, la notion d’habitat vient d’une envie d’offrir le confort et la durabilité d’une pièce à la personne qui porte mes créations.
Comment faire si on n’y connaît rien en mode? Quel conseil donneriez-vous?
Il faut d’abord s’aimer. Ensuite, choisir ce qu’on porte avec amour. Je m’habille pour aimer mon vêtement, je le soigne et je le porte jusqu’à l’usure. Et ça, c’est très important pour moi désormais.
«Christa De Carouge» à la Kunsthaus de Zoug, jusqu’au 18 février 2018.
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