Femina Logo

Sélection

Les secrets beauté transmis par nos mamans

La peau «fraîche»

Ma môman, 81 ans, suit depuis des décennies un rituel qu’elle tient de sa propre mère: de l’eau très froide dont elle s’asperge le visage au réveil puis, après s’être tamponné la peau avec une serviette-éponge très douce, une tombée du fluide basique d’Oil of Olaz – dont le parfum a toujours eu un effet «doudou» sur moi. Aujourd’hui encore, il me suffit de la «sniffer» en lui faisant un bisou pour retomber dans la douceur de l’enfance. Bon… Si ce truc simple et bon marché réussit parfaitement à ma Mams – comme à ma grand-maman – il est clairement inefficace sur moi. Une histoire de gènes antirides dont je n’ai pas hérité… Il n’empêche que le «splash» glacé au saut du lit m’est devenu incontournable: à défaut de me retendre les traits, cela me remet les idées en place. C’est déjà ça! [SG]

1 / 5

Pink Beauty Fluid Hydratant Visage & Corps, Olay, env. 15 fr. les 200 ml

Rouge des lèvres aux joues

J’ai toujours eu une image précise de ma maman. Une petite femme rousse et très coquette. À commencer par ses cheveux toujours bien entretenus et un brushing parfait (il se trouve qu’elle est coiffeuse). Ses ongles étaient magnifiquement limés en amande et couleur carmin. Quant à son maquillage, il était discret. Disons qu’elle n’y passait pas énormément de temps. En effet, souvent en retard pour le travail, elle se débrouillait pour aller au plus simple et au plus efficace. Ce qui m’a marqué dans mon enfance? Son utilisation 2 en 1 du rouge à lèvres. Juste avant de m’emmener à l’école et de courir au salon, elle jetait un dernier coup d’œil au miroir de l’entrée, sortait son stick de son sac à main et l’appliquait sur la bouche avant d’en prélever un peu avec l’index et le tapoter sur ses joues. Le geste m’a tant marquée que j’aime le reproduire aujourd’hui et ce, même si mes tiroirs sont remplis d’une myriade de blushs. La version de ma grand-mère? Se pincer les pommettes. J’ai tenté mais j’avoue n’avoir pas franchement apprécié. [VSM]

2 / 5

N°1 de Chanel, Baume lèvres et joues, 56 fr.

© DR

Less is more

Enfant, j’étais fascinée par l’élégance de ma maman. J’adorais la regarder se préparer avant de sortir, la voir mettre son maquillage, puis finir sa mise en beauté par un nuage de parfum. C’était aussi le moment où j’avais droit à un pschitt de Must de Cartier dans le cou. Mais le must du must, c’est lorsqu’elle me permettait d’utiliser son rouge à lèvres. Une exception qu’elle commentait de son sermon habituel: «C’est juste pour cette fois, hein. Tu as 13 ans, si tu commences à te maquiller maintenant, ta peau va se fatiguer avant l’heure. Pense avant tout à nourrir ta peau… et ton cerveau aussi.» Hydrater mon corps et mon visage non-stop est un des meilleurs conseils beauté que ma mère m’a donné et je lui en suis vraiment reconnaissante. Résultat? Durant toute ma trentaine, je ne pouvais pas sortir sans carte d’identité: prouver que j’avais plus de 18 ans était devenu mon exercice quotidien. [SC]

3 / 5

Must de Cartier, 165 fr. les 50 ml

4 / 5

Huile en crème Corps à l’argan bio, Melvita, env. 24 fr. les 75 ml.

Lait Poupina et rien d’autre

Ma mère cumulait son travail d’enseignante primaire à plein temps, la gestion des trois repas par jour et sa vie de mère et de femme. Elle avait des cheveux courts, de grandes lunettes carré, s’habillait de façon plutôt stricte (elle a découvert les jeans à 40 ans), et ne portait pas de maquillage. Je ne me souviens pas de produits de beauté qui traînaient dans la salle de bains. Elle préconisait un seul geste: du lait Poupina matin et soir. Un soin multi-usage, disait-elle (forcément puisqu’elle n’avait pas besoin de se démaquiller). Ma mère m’a transmis plutôt la nécessité d’avoir un travail, son indépendance et un avis sur le monde que les soins pour la peau. Résultat, j’ai acheté mon premier rouge à lèvres avec mon premier petit salaire, à 14 ans. Je vendais des clous et des perceuses au magasin L’Innovation et avec l’argent, je me suis payé un Stendhal. Je me souviens encore de sa texture, de sa couleur, de l’émerveillement que j’ai ressenti en sortant avec, l’impression d’être une star de cinéma. Aujourd’hui, c’est moi qui achète des crèmes à ma mère. Elle adore, me remercie, mais elle continue de me parler de Poupina. [GS]

5 / 5

Rouge à lèvres mat, Stendhal, env. 20 fr.

Valentina vous suggère de lire aussi:

Notre Mission

À la recherche d'un nouveau souffle pour votre allure ou votre maison? Toutes les tendances mode, beauté, déco pour inspirer votre quotidien!

Icon Newsletter

Newsletter

Vous êtes à un clic de recevoir nos sélections d'articles Femina

Merci de votre inscription

Ups, l'inscription n'a pas fonctionné