témoignages
Semaine mondiale de l’allaitement: vos témoignages
«Ce fut pour moi un vrai bonheur»
«Je suis maman d'une jeune fille de 15 ans et à sa naissance je voulais donner à mon enfant la possibilité d'avoir les anticorps naturels, pour autant que cela se passe bien.
Je pense que si l'on a des appréhensions, cela se répercute sur l'enfant et cela devient compliqué. Cependant, j'ai beaucoup aimé ces moments de douceurs et d'amour inconditionnel avec notre fille. C'est elle qui a choisi d'arrêter de prendre le sein après presque 12 mois (4 mois à 100% et après 2 x par jour). Ce fut pour moi un vrai bonheur.»
Nathalie
« Être bien suivie et conseillée est primordial.»
«Voici l’histoire de l’allaitement de mes deux filles Marion et Sophie, nées prématurément à 32 semaines. J'ai tiré mon lait pendant leur hospitalisation d'un mois, afin qu'elles puissent le recevoir par le biais d'une sonde dans l'estomac.
De retour à la maison, j’ai dû pratiquer allaitement double mais ce n’était pas évident au niveau de la position. J'ai donc continué à tirer mon lait et pendant 6 mois, mes filles ont eu du lait maternel au biberon. Le papa était content de pouvoir ainsi participer.
L'allaitement n'est pas toujours simple, ça demande plus de temps et cela fatigue énormément. En plus d'un accouchement avec une naissance prématurée, il est parfois difficile d'avoir tous les éléments réunis pour réussir son allaitement… Être bien suivie et conseillée est primordial.»
Joëlle
«Voir le petit nez écrasé de mon fils contre mon sein (...) a été la plus belle image de ma vie»
Christoffa nous a envoyé son «brelfie», le selfie de l'allaitement.
«Enceinte, j'étais pleinement épanouie. Mais je ne savais pas trop à quoi m'attendre après l'accouchement... Je savais une chose: je ne voulais pas allaiter! Je ne trouvais pas ça pratique et ça me dégoutait un peu... Puis lors de la préparation à l'arrivée du bébé, la sage femme, avec ses mots de pro, a tenté de me convaincre d'essayer.
Ce sont cependant les conseils d'une copine de ma sœur qui m'ont donné envie d'essayer. J'ai tellement bien fait de l'écouter! Bon effectivement au début, ça fait mal. Mais voir le petit nez écrasé de mon fils contre mon sein, déglutissant à grandes goulées a été la plus belle image de ma vie! Je ne le quittais plus des yeux!
Ça ne m’a finalement pas du tout dérangé de le nourrir devant mes amis et ma famille qui étaient compréhensifs. Allaiter le matin, allongée dans le lit, était également vraiment pratique! Puis la frustration est arrivée de ne pas pouvoir l'allaiter exclusivement à cause de la reprise du travail…
Il aura tout de même bénéficié de trois mois de lait maternel puis d’un «lait de suite», Novalac. Je compte bien renouveler l'expérience pour mon prochain enfant! Bon appétit à tous les bébés! Allaités ou non!»
Christoffa
«Aucune copine, dame, sage-femme ne m'avait préparé au fait que ce serait difficile et douloureux.»
«La seule chose que j'avais envie de partager, par rapport à mon vécu, c'est que je n'ai toujours pas compris pourquoi on ne m'avait pas prévenue. Personne ne m’a expliqué que ça pourrait être si compliqué à mettre en route, et s'avérer tellement douloureux!
Le «doute» plane toujours sur l'accouchement... Par rapport à cette première étape, là on ne te dit pas vraiment tout, et on comprend que l’on va crever de mal. Par contre, allaiter?! Un acte qui paraît si naturel... Aucune copine, dame, sage-femme ne m'avait préparé au fait que ce serait difficile et douloureux.
Les crevasses, les engorgements, les téterelles, le tire-lait, les trop ou pas assez, les pleurs au milieu de la nuit parce que ça fait trop mal... Personne ne m'avait prévenue. J'ai allaité. Deux fois. J'y ai mis énormément de bonne volonté et j'ai eu simplement la chance de pouvoir le faire.»
Alex
«J'étais esclave de mon bébé»
«J'ai deux filles de 3 ans et demi (Adriana) et 7 mois (Alina). Je les ai allaité car c'était mon souhait. Avec Alina, j'ai eu malheureusement un souci. C'est qu'elle ne voulait que mon sein, et rien d'autre...
J'étais esclave de mon bébé, puis à ses 6 mois, elle a pris le biberon de son plein gré. C'était un instant magique. Malheureusement, et à cause de cette histoire, j’ai dû me retirer de la vie professionnelle (et des études temporairement) après le congé maternité (3 mois et 26 jours).
Encore aujourd’hui, nous nous faisons la guerre parfois pour le biberon ou mon sein car elle y est très attachée. Malheureusement, dans notre société actuelle, l'allaitement n'est pas tellement pris en considération.»
Merita
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