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Chronique sexe

Tout ce que nous évoque le mot baiser

Tout ce que nous evoque le mot baiser

«Il y a tout un rituel et un imaginaire autour de cet acte: le baiser du soir, du bonjour, de l’au revoir. Celui dont on n’imaginait pas qu’il était le dernier.» - Romy Siegrist, psychologue et sexologue clinicienne

© PETITES LUXURES

Baiser. Tout un monde derrière six lettres, comme une diffraction des sens, un changement d’essence. Entre sexe bestial, abus de confiance (on dit bien «se faire baiser») et marque d’affection, baiser finit par se retrouver sur toutes les lèvres à un moment donné!

Combien de fois avons-nous entendu cette croyance stéréotypée: «De toute façon, c’est bien connu, les mecs, ça ne pense qu’à baiser»? Et même si certains y pensent beaucoup, le comment et le pourquoi restent (d)étonnants par rapport aux représentations populaires. Nombreux sont ceux qui veulent «faire l’amour», qui recherchent le lien affectif, la connexion. Qui veulent des baisers. Chastes, piquants, mouillés, pincés, mordants, langoureux, fougueux. Car le baiser est clairement une pratique qui peut faire passer une partie de jambes en l’air de «cool» à «incroyable» si les bouches parlent la même langue!

Il y a tout un rituel et un imaginaire autour de cet acte: le baiser du soir, du bonjour, de l’au revoir. Celui dont on n’imaginait pas qu’il était le dernier. Et puis le tout premier: peut-être avec des copains et copines, parce que l’on joue à Titanic, et que «tu seras Rose et moi Jack».

Et il y a toutes les chansons. «Besame, besame mucho». Toutes ses représentations, de Doisneau à celles à l’aéroport de Genève.

Tous ces articles sexo qui vont dire que le baiser est «un thermomètre du désir», qu’il passe dans le couple de «profond» à «du bout des lèvres», sauf éventuellement en pleine action, et qu’il aide à faire monter l’excitation.

Se bouffer les lèvres

Il est une pratique intime: parfois, «on baise», donc on ne s’embrasse pas, ou pas pleinement, comme avec certaines personnes travailleuses du sexe. Car ce sont les cœurs qui se lient une fois les langues (dé)liées, une manière particulière de transmettre toute notre tendresse et notre vulnérabilité, par là même où nous avons appris, enfant, à découvrir le monde.

Se goûter. Se bouffer les lèvres. Se mordiller la pulpe. Comme il est probable que le patin donne un avant-goût (au propre comme au figuré) de la compatibilité lubrique, pour gagner du temps et comme Bill Baxter le chantait: «Embrasse-moi, idiot, c’est vraiment beaucoup, beaucoup mieux que les mots!» Avec consentement, bien entendu. Ainsi, si vous vous retrouvez avec un «car wash» au lieu d’un baiser, comme le rapporte le personnage interprété par Josiane Balasko dans Absolument fabuleux, vous saurez à quoi vous en tenir.

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