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Chronique sexe

De l'art de se synchroniser (ou pas) pour mieux jouir à deux

De lart de se synchroniser ou pas pour mieux jouir

«Le rêve d’être à l’unisson quand nous nous unissons reste de facto assez présent dans les imaginaires. Et si être synchrones n’impliquait pas de faire en même temps la même chose – jouer à jouir ensemble au même moment devrait être un jeu, et non un but – mais plus être en accord avec le mood de l’instant?» - Romy Siegrist

© Petites Luxures

En sexualité, la question d’être synchronisés revient souvent, entre désir de faire un, envie de se confondre, ou d’amener de l’homogénéité et de la fluidité dans la rencontre. Synchronisation entre les corps, par rapport à soi, en regard de la norme, ou en fonction des vibrations émises par le meilleur ami technologique à portée de main, le vibro («le mode 7 est super, en morse il dit vas-y, tu peux jouir»). Le rêve d’être à l’unisson quand nous nous unissons reste de facto assez présent dans les imaginaires. Et si être synchrones n’impliquait pas de faire en même temps la même chose – jouer à jouir ensemble au même moment devrait être un jeu, et non un but – mais plus être en accord avec le mood de l’instant?

Pour cela, l’écoute de soi est importante. Or, souvent, pour une bonne partie des personnes, la tendance va à se (con)centrer sur l’autre ou les autres partenaires. Ce qui est une faculté super et utile en soi, mais qui ne devrait pas faire l’impasse sur la question «Comment je me (res)sens, là?» histoire d’être aussi et surtout synchrone avec ses envies, et de réaliser comme une sorte de mise à jour avec soi-même – en plus de la mise à nu.

Venir (se) glisser contre

Quand on en vient aux corps, la synchronisation en duo peut par exemple se faire dans les bassins – bonjour la technique de l’alignement coïtal (nom sexy pour parler d’une forme de missionnaire agrémenté notamment d’un coussin sous le sacrum), ou alors celle des ciseaux (ça, on n’y coupe pas).

On peut aussi jouer avec la respiration: inspirer/expirer ensemble, ou alors de manière alternée, en imaginant un flux qui se passe d’une personne à l’autre, de manière cyclique.

Se synchroniser dans le déséquilibre, dans le mouvement, dans une dynamique. Et puis, renforcer l’énergie, la créer et la stimuler en frottant entre autres les seins sur le dos, les fesses sur le ventre, les visages sur les bras,… en bref, venir (se) glisser contre. Puisque du frottement naît l’énergie, et que dans cette énergie partagée on se sent régulièrement mieux connectés.

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