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Zoo de Bâle: L'histoire d'amour (compliquée) de deux panthères des neiges
Le coup de foudre ne se commande pas; et cela vaut aussi pour les panthères des neiges!
Au moment de faire la rencontre de Mekong, la jeune Rangi ne semblait pas vraiment sous le charme... A peine arrivée en Suisse, cette femelle de deux ans (qui résidait auparavant en France) ne s'est pas montrée très accueillante envers son prétendant, qu'on lui a aussitôt présenté.
Le pauvre animal, simplement «friendzoné» par l'élue de son coeur, parviendra-t-il tout de même à s'attirer ses faveurs?
© ZooBasel
Naissance d'une idylle
Il semblerait que le temps, remède à tous les maux, ait oeuvré depuis ces premiers instants peu prometteurs: Rangi paraîtrait légèrement moins sur ses gardes et commencerait même à appeler Mekong. Visiblement décidé à lui livrer une cour assidue jusqu'à parvenir à la conquérir, le jeune mâle accourt, évidemment: ils s'approchent alors timidement l'un de l'autre. On dirait bien que le coeur de glace de cette panthère des neiges est en train de fondre...
Un peu de patience sera toutefois nécessaire, car les deux magnifiques matous ne sont encore que des adolescents. Peut-être tomberont-ils follement amoureux l'un de l'autre, un jour.
© Zoobasel
Menacés d'extinction
Rangi a été sélectionnée spécialement pour Mekong par le programme européen d'élevage et de conservation (le Tinder des animaux, quoi), qui a su l'identifier comme une partenaire génétiquement compatible. Si la rencontre de ces deux panthères était si importante, c'est parce que leur race discrète et réservée est menacée d'extinction à l'état sauvage. Il est donc important que des couples reproducteurs continuent à procréer, afin d'éviter que ces sublimes prédateurs ne disparaissent.
Le Zoo de Bâle soutient d'ailleurs le «Snow Leopard Trust», la plus importante organisation internationale dédiée à la protection des panthères des neiges.
Celles-ci, friandes de bétail, sont souvent attaquées par leurs voisins humains. Afin d’offrir à ces derniers une nouvelle source de financement et de faciliter ainsi la cohabitation avec les félins, le «Slow Leopard Trust» met en vente des objets confectionnés par ces populations locales, souvent résidantes du Pakistan, de Chine, d’Inde et de Mongolie. Le Zoo de Bâle est l’un des acheteurs de cette belle initiative.
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