The Blonde Salad: l’impératrice de la modosphère relooke son site

Il était une fois une jeune italienne aux cheveux blonds promise à un destin phénoménal. En 2009, poussée par un désir d’exprimer ses goûts vestimentaires, elle ouvrait un blog personnel intitulé «TheBlondeSalad», mélange de mode et de voyage, ingrédients qui composent son quotidien.

Rapidement entraîné dans une vague de succès inattendu, le site a pris depuis une ampleur fulgurante. Aujourd’hui, le magazine «Business of Fashion» estime sa valeur à plus de 15 millions de dollars, avec une moyenne de 500 000 visiteurs uniques par mois.

On croirait un joli conte de fées, mais derrière le sourire insouciant de Chiara Ferragni se cache une redoutable working girl. Courtisée par les plus grandes marques, la demoiselle s’affiche en Une des magazines du monde entier et squatte les premiers rangs des Fashion Weeks.

Une toute nouvelle plateforme

Afin de mieux refléter la petite entreprise qu’est devenu son site web, la jeune femme a décidé d’en revoir le concept. «The Blonde Salad» est à présent une plateforme lifestyle qui s’accompagne d’une fonction de commerce en ligne: depuis l’onglet «Shop» sont proposés des articles produits en co-partenariat avec plusieurs marques partenaires dont Giuseppe Zanotti, Iro ou MSGM.

Levi’s a d’ailleurs dédié une collection capsule à Chiara, en greffant sa devise «Never stop», sur la poche arrière de ses jeans (attention, il s’agit d’une édition limitée).

Une vidéo réalisée par Luca Costantini met en scène le soir du lancement du nouveau site avec une Chiara Ferragni dans le rôle de la boss exigeante dirigeant son équipe composée de vingt personnes:

Collectionneuse de chiffres astronomiques

Du haut de ses vingt-neuf ans, Chiara Ferragni règne donc sur un véritable empire. Cette experte du placement de produit, toujours greffée à son Smartphone, compte plus de 6,5 millions de followers sur Instagram.

En vraie hyperactive des réseaux sociaux, elle publie jusqu’à six nouvelles photos par jour, si bien qu’on se demande comment elle fait pour changer si souvent de tenue… Sa garde-robe, elle, doit prendre des allures de caverne d’Ali Baba à l’heure qu’il est. Non, non, on n’est pas jalouses du tout!

A lire aussi:
Made in Suisse: les 6 nouvelles blogueuses à suivre
Faut-il être sa propre patronne pour être heureuse?
Mode connectée: le business du like