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«Swiss Solidarity for Africa»: la Chaîne du Bonheur collecte 10 millions de francs

«Swiss Solidarity for Africa»: la Chaîne du Bonheur collecte des fonds

«Holy shit. 9 millions. Merci à tous, cette journée était éreintante mais si gratifiante!»

© Facebook Thomas Wiesel

«Vous avez bien mangé aujourd’hui? Parce qu’eux, pas.» C’est avec cette phrase choc que Thomas Wiesel interpelle les internautes sur sa page Facebook. L’humoriste lausannois s’est associé à la Chaîne du Bonheur et à sa campagne «Swiss Solidarity for Africa». Il n’a pas hésité à apostropher les grandes entreprises suisses (Nestlé, Vale, Glencore, UBS, Crédit Suisse, etc.), rappelant ainsi que:

En Suisse, quand on collabore avec l’Afrique, c’est plutôt pour héberger l’argent de leurs dictateurs et hommes d’affaires, ceux-là mêmes qui les affament et qui provoquent des conflits qui les déplacent par millions (…) On a une part de responsabilité: ce n’est pas normal qu’une partie du monde souffre d’obésité pendant qu’une autre crève de faim.

10 millions récoltés par la Chaîne du Bonheur

La grande journée de solidarité contre la famine en Afrique a eu lieu le mardi 11 avril 2017, de 6h à minuit. Elle a permis de récolter plus de 10 millions de francs. Et il est toujours possible de faire un don via le site internet de la Chaîne du Bonheur. Le mouvement a également fleuri sur les réseaux sociaux. Pour toutes photos postées accompagnées du hashtag #SwissSolidarityForAfrica, les entreprises suisses versent 5 francs à la campagne, comme le rappelle la YouTubeuse Dear Caroline.

Selon l’ONU, la famine sévit en Somalie, au Yémen, au Soudan du Sud et au Nigeria. Il s’agit de la plus grande crise humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale. 20 millions de personnes sont menacées.

Jérôme Jarre, le modèle à suivre?

Cet appel fait écho à celui lancé par Jérôme Jarre. Mi-mars, la star de Snapchat avait lancé sa «Love Army For Somalia». La campagne a permis de réunir près de 2,5 millions de dollars. «Slate» a toutefois pointé du doigt certains dysfonctionnements dans la manière dont le jeune français a raconté son histoire et remis en question le fonctionnement des ONG sur le terrain.


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