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L’effrayant bonhomme rouge de Loreleï

Petite, je rêvais de surprendre le Père Noël dans le feu de l’action au pied de notre sapin. Avec mon frère, nous nous étions donc postés dans un angle de la pièce, cachés par le canapé. Nous avions pris une allure de héros en annonçant fièrement à notre maman que nous camperions là toute la nuit. Le soir venu, pris d’une effroyable frousse, nous sommes retournés nous coucher dans notre chambre. Le lendemain matin, notre maman nous taquinait déjà et plus de quinze années plus tard, cette histoire est encore contée les soirs de Noël.

Bénédicte et les larmes de sa grand-maman

C’était le 25 décembre 2013, il y’avait de la neige, beaucoup même, c’était vraiment une ambiance de Noël. J’étais chez mes grands-parents, et c’était le dernier Noël que je fêtais avec ma grand-maman.

Certes je ne le savais pas, mais j’avais un pressentiment: je savais qu’elle allait nous quitter bientôt. On le sentait tous même. Mais bon, j’ai essayé de mettre ça de côté et de passer une excellente soirée avec toute ma famille réunie. On a mangé, on a discuté, on a rigolé et enfin le moment tant attendu, l’ouverture des cadeaux!

C’était un moment génial. Nous avons une tradition. Mes cousins, mon frère et moi, nous devons chanter une chanson de Noël bien sûr. Ce qui m’a touché, c’est le moment où j’ai vu ma grand-maman pleurer, elle avait les larmes aux yeux après notre chanson. On était tous très émus en la voyant. Cela restera gravé dans mon cœur. Cette soirée restera le plus beau Noël passé avec ma famille.

Le chat de Léonore

Lorsque j'avais encore un chat, ça devait certainement être lui le plus heureux pendant les fêtes, avec l'arrivée du sapin. Je le vois encore tout fou, sauter dedans et rester bloqué entres boules pleines de paillettes et guirlandes de lumière. La magie de Noël, tout simplement.

Le spectacle de Marie

J’avais 4 ans en 1990, je venais de commencer l’école enfantine. Pour le spectacle de Noël, ma meilleure amie et moi étions déguisées en petits rats de l’opéra. Nous devions traverser la scène sur un banc, une ombrelle à la main. Le soir du spectacle, mes jambes tremblaient beaucoup trop: impossible de faire deux pas de suite sur le banc. J’étais au bord des larmes, j’avais l’impression d’avoir bousillé la soirée. Ma maman m’a alors pris dans ses bras et m’a dit: «Tu sais Marie, si tu avais traversé toute la scène sur le banc sans faux-pas, les gens ne se seraient pas rendus compte à quel point c’était difficile. Grâce à toi, ils savent désormais que c’est tout sauf facile.» Ou comment les paroles d’une maman peuvent sauver une soirée… et une carrière de danseuse!

La révélation de Louise

Je croyais dur comme fer au Père Noël. Arrivé le mois de décembre, je comptais les jours avant qu’il ne vienne grâce à mon calendrier de l’Avent en chocolat. Mais c’était sans compter sur mon grand frère… Alors qu’il était fâché contre moi, il m’a balancé: «De toute façon, le Père Noël n’existe pas.» J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps: tout mon petit monde imaginaire s’effondrait… Honnêtement, je pensais ne jamais pouvoir lui pardonner cette terrible révélation!

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