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Ode à la béatitude (et stop aux critiques gratuites!)
Samedi matin. Il fait beau, il fait chaud, il y a marché dans les petites rues piétonnes de Morges. Ça sent encore l’été et les vacances, les enfants passent en shorts et sandales, des cyclistes au long cours poussent leurs vélos chargés de sacoches en choisissant des fruits sur les étals. Le lac est calme, au loin des rameurs glissent.
Sur la terrasse du tea-room, on sirote son café et chacun y va de sa spécialité, taillé aux greubons, délice au salami, petit pain au lait pour Junior.
N’étaient les trois dames assises derrière, retraitées ou sans doute pas loin de l’être.
Vacances: farniente à la vitesse grand V
Quand les commères passent par là
Après, il y a eu le quart d’heure concierge. Un bon à rien, qui part à 4 heures du matin pour son «vrai» job de chauffeur, un scandale! D’ailleurs, après il est fatigué et peu disponible pour l’immeuble, et il a beau avoir deux téléphones, il ne répond jamais, et puis évidemment, depuis qu’ils ont eu le petit, Madame ne fait plus rien, alors la cage d’escalier, vous comprenez. Et puis les alentours. Et les poubelles.
Je suis restée 30 minutes sur cette terrasse, rien ni personne n’a trouvé grâce à leurs yeux.
Paraît que l’optimisme et la joie de vivre sont très liés au niveau de sérotonine que l’on produit – à la loterie de la génétique, elles n’ont clairement pas tiré les bonnes cartes, ces dames. Mais on ne me fera pas croire qu’elles n’y sont pour rien: tout critiquer et chercher constamment la faille, ça vous crée forcément un cercle vicieux dans la tête – au final, noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir.
Dilemme estival: de l’audace dans le choix des glaces! (enfin... faut voir)
Oui, l’automne approche, mais…
Alors je sais, c’est la rentrée, c’est pas drôle, les jours vont raccourcir, il va pleuvoir, faire froid, on va même devoir survivre au mois de novembre.
On sourit aux gens dans le train, on cherche, on trouve et on souligne les qualités de ses enfants, de son conjoint, de ses collègues, on apprécie un bon verre de rouge, un coucher de soleil, une série ou une balade à la montagne. Et on arrête de plomber le moral des gens qui nous entourent avec notre mauvais esprit. Surtout quand c’est moi qui passe par là.
D’avance, merci.
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