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Les 9 dispositifs anti-viol les plus surprenants

Les 9 dispositifs anti-viol les plus surprenants

Ceinture-verrou anti-viol, conçue en Suède.

© DR

Véritable fléau planétaire, les violences sexuelles faites aux femmes s’avèrent difficile à combattre. En cause? Mentalité de macho préhistorique et désir de contrôle sur le corps féminin font peu culpabiliser ceux qui les commettent. Face aux esprits qui n’évoluent pas assez vite, d’autres tentent d’imaginer des stratagèmes pour dissuader, neutraliser voire châtier les agresseurs (parfois les trois en même temps). Avec, avouons-le plus ou moins d’efficacité. Passage en revue des inventions, souvent très controversées, qui ont défrayé le web.

Version «chasse à la baleine»

S’insérant comme un tampon classique, le FemDefence attend les éventuels pénis indésirables avec une longue pointe en métal. Le chasseur se retrouve alors chassé et… douloureusement harponné.

Version «casse-tête chinois»

Deux étudiantes suédoises ont eu l’idée de cette ceinture de chasteté du troisième millénaire. Ici, ni clef, ni serrure, mais un labyrinthe dans lequel la boucle doit circuler afin d’être libérée. Sans connaître la méthode précise, il faut beaucoup de temps pour en venir à bout. De plus, deux mains sont nécessaires pour la manœuvre, un argument de taille, selon les conceptrices, puisque l’agresseur ne pourra maintenir sa victime et débloquer la ceinture en même temps.

Version «carnivore»

Le préservatif féminin Rape-aXe, imaginé dès 2005 et commercialisé en Afrique du Sud, est garni de dents acérées, spécialement incurvées vers l’intérieur afin de retenir le sexe du violeur au moment de la pénétration. Celui-ci s’enfuit ainsi avec le piège, impossible à ôter soi-même au risque de s’exposer à de spectaculaires blessures. Seul un médecin peut intervenir. Et même enlevé avec tous les soins possibles, l’objet est réputé laisser quelques cicatrices.

Version «Yeti»

Venus de Chine, ces collants poilus feraient, en quelques secondes, passer les gambettes de Gisele Bundchen pour le cuisseau velu de Sébastien Chabal. Effet possible sur la libido de l’agresseur, mais il faut quand même réussir à assumer le style «en panne de rasoir depuis trois ans»…

Version «appel à centrale»

Scandalisées par les récentes affaires de viols qui ont frappé leur pays et l’inertie de la société, deux étudiantes indiennes ont créé un petit dispositif à accrocher à l’intérieur du pantalon. En cas d’agression, la victime peut alors lancer une alerte dans l’une des 200 stations de police partenaires. Un système de géolocalisation permet ensuite aux policier d’intervenir rapidement sur les lieux.

Version «Taser surprise»

Certes, ce sous-vêtement lourd et peu seyant ne risque pas de défiler sur les podiums de Victoria’s Secret. Mais il aura son utilité en cas d’agression sexuelle: la moindre tentative d’attouchement sur les seins enverra une décharge de plusieurs centaines de volts dans les doigts. Le prédateur se retrouve au sol et étourdi, laissant le temps à la victime de déguerpir.

Version «corne de brume»

De loin, il ressemble à un inoffensif porte-clefs girly. Sauf que ce gadget rose ou bleu est une redoutable alarme, émettant un son strident de près de cent décibels lorsqu’on tire sur son cordon.

Version «Terminator»

Ira Scherman est un artiste et joaillier internationalement reconnu. Il est aussi sans aucune pitié pour les violeurs. Fasciné par le mélange entre le corps et la machine, il a mis au point plusieurs prototypes dignes des films de science-fiction visant à punir les agresseurs en direct, pour une série intitulée Impenetrable devices. L’un d’eux, nommé The Injector, est une armature en métal courant du pubis jusqu’en haut du dos. En cas de tentative de pénétration forcée, l’engin pique le pénis de l’agresseur à l’aide de deux seringues pneumatique, l’une injectant de l’encre de tatouage, l’autre un sédatif. Encore plus diabolique, The Snare ressemble à une tapette à souris sortie tout droit de Mad Max: le membre du violeur est tout simplement happé et empalé par un dispositif à ressort…

Version «Les Experts»

C’est élémentaire, mais il fallait y penser: cette paille inventée par des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv permet de détecter la présence des drogues les plus fréquemment utilisées par les violeurs, dont le GHB et la Kétamine, dans n’importe quelle boisson. Si l’un de ces composés est présent, la paille change de couleur. De quoi consommer son cocktail préféré l’esprit tranquille, même s’il est offert par un inconnu.

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