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#OzgecanAslan #sendeanlat: les Turques s'indignent de la violence à l’encontre des femmes
Ozgecan Aslan a subi les violences de plusieurs hommes qui lui ont coupé les mains et l'ont violée avant de la brûler. La jeune femme est décédée sous les coups de barres de fer que lui ont infligés le chauffeur du bus qui l’a ramenait de l’université et d’autres complices, rapporte «le Monde». Elle aurait simplement refusé leurs avances…
Les réseaux sociaux pour s’indigner
Les femmes turques se soulèvent sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours pour dénoncer les violences et la pression sexuelle qu’elles subissent constamment dans leur pays et qui semblent être devenues banales. En effet, «Le Monde» rapporte les chiffres alarmants des associations féministes: en 2014, 300 femmes ont été tuées. Elles s’expriment dans la rue et sur les réseaux sociaux par les #OzgecanAslan et #sendeanlat (qui signifie «raconte ton histoire», «parle» en Turc).
#Turquie: indignation générale après le nouveau meurtre d'une femme http://t.co/GV7bRtoDfZ via @RFI #OzgecanAslan pic.twitter.com/xT0P3zeAc7
— Ergün Toparslan (@ErgunToparslan) 16 Février 2015
Très vite, elles sont rejointes par des hommes, et le monde entier qui parle, qui dénonce. Certains ont même posté des photos d’eux en minijupe pour montrer qu’un vêtement court ne mérite pas de viol, comme certaines personnes semblent le penser…
Un gouvernement misogyne
L’inaction des politiques turcs est fortement critiquée, notamment les régulières piques misogynes lancées par le président Erdogan (qui ose entre autres affirmer que l’égalité homme/femme n’est pas naturelle). Dans un pays où la liberté d’expression et certains droits humains sont bafoués, cette indignation est remarquable.
La Turquie révoltée par la mort d’une étudiante http://t.co/JAAoQNCxkc pic.twitter.com/31BfbHO1uz
— Libération (@libe) 17 Février 2015
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