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L'édito d'Alexandre Lanz: «Wednesday, gothiquement vôtre»

Edito alexandre lanz

«La descendante de la dynastie la plus dark de la pop culture américaine a fait du chemin depuis sa première apparition dans le cartoon de Charles Addams, publié en 1938 par le magazine The New Yorker.» - Alexandre Lanz

© ANOUSH ABRAR

Du plus profond de son âme à la sombreur de son intense regard, en passant par sa chevelure tressée, chez elle tout est noir. De la mauvaise graine, 100% pure. Totale badass. Comme on les aime. La preuve, la planète entière jubile! Depuis son apparition sur Netflix fin novembre 2022, Wednes­day est LA série que tout le monde a binge-watchée plus vite que son ombre.

Remise au goût du jour par un Tim Burton très en forme, l’icône gothique définit une certaine esthétique dans l’air du temps, et son fameux numéro de danse lors de la soirée Nevermore’s Rave’N dance est déjà culte. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, Jenna Ortega, l’actrice qui l’incarne, s’est vue catapultée au rang de superstar à tout juste 20 ans.

C’est certain, ainsi recyclée en 2022 par le réalisateur qui a fait des décors ténébreux et des arbres tortueux sa signature, la descendante de la dynastie la plus dark de la pop culture américaine a fait du chemin depuis sa première apparition dans le cartoon de Charles Addams, publié en 1938 par le magazine The New Yorker.

Gothique, mais pas cliché

Déconstruction massive des clichés à la peau dure: flanqué de sa complice, Burton évite habilement d’opposer l’héroïne à la figure de la blonde «ravissante idiote», comme la fantasmaient jadis les gros dégueulasses aux manettes de Hollywood. Plus subtile qu’un macho de base, Wednesday cohabite en harmonie avec sa colocataire Enid, aussi blonde qu’elle est noiraude, et qui aime autant les couleurs de l’arc-en-ciel que son amie aime la lune.

Entre la good et la bad girl d’antan et Wednesday, le nuancier de la diversité est passé par là. Là où le duo français Niagara (qu’on adore, évidemment!) chantait encore il n’y a pas si longtemps «Que Dieu sauve les âmes des coupables aux mains sales, qu’il pardonne aux femmes de toujours préférer les vandales…» dans le refrain de son classique L’âme des vandales, Wednesday prouve avec force que les mecs aussi peuvent être éblouis par une déprédatrice qui les mène au doigt et à la baguette.

Ce ne sont pas Nina Hagen, ni Siouxsie Sioux du groupe mythique des années 80 Siouxsie and the Banshees – la figure inspiratrice de l’actrice pour son interprétation dans la série – qui diront le contraire.

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