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Le Covid rend encore plus désirable le temps partiel

Le Covid rend plus désirable le temps partiel

Le coronavirus pourrait bien accélérer une tendance de fond, en l’occurrence la lente progression du temps partiel chez ces messieurs.

© Getty Images

Deux mille vingt est le genre d’année qu’on souhaite oublier au plus vite. Pourtant, d’un point de vue sociologique, elle signe probablement un tournant positif vers plus d’équilibre entre nos sphères privée et professionnelle. Une étude menée par OpinionWay et le cabinet français Empreinte Humaine révèle ainsi que le confinement et le télétravail ont fait augmenter les envies de passer à temps partiel. Près de 43% des femmes salariées confient vouloir baisser à l’avenir leur taux d’activité si c’est possible, mais surtout, 32% des hommes, un chiffre qui contraste avec la situation pré-pandémie.

En Suisse, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique, ce sont en effet majoritairement les femmes qui jusqu’ici travaillaient à taux réduit: 62% des actives, contre seulement un homme sur cinq. Toutefois, le coronavirus pourrait bien accélérer une tendance de fond, en l’occurrence la lente progression du temps partiel chez ces messieurs. Entre 2007 et 2017, sa prévalence est en effet passée de 12 à 17% chez les salariés masculins.

Et si aujourd’hui près d’un tiers des hommes trouve désirable le fait d’abandonner la semaine à 100%, il y a fort à parier que les chiffres vont augmenter plus vite ces prochaines années.

Profiter de ses proches

«Avant la pandémie, j’ai toujours travaillé à taux plein, tandis que ma femme est passée à 60% depuis la naissance de nos deux enfants, explique Bastien, 39 ans, ingénieur dans une entreprise de l’arc lémanique. A partir du mois de mars dernier, j’ai pu goûter aux joies du télétravail, une configuration que j’appréhendais pourtant au départ, ayant peur de perdre le contact avec les collègues. Passer plus de temps avec ma famille m’a ouvert les yeux et je cherche maintenant à baisser mon taux à 80%.»

Une redéfinition des priorités, une envie de mieux concilier vie professionnelle et privée, telles sont effectivement les raisons invoquées par les sondés de l’étude d’OpinionWay. Reste à voir si les entreprises, elles, accepteront de jouer le jeu. Car dans certains secteurs, le temps partiel masculin demeure souvent un tabou.

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