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Interview: Pierre Niney en mode luxe… et zéro déchet

Interview: Pierre Niney en mode luxe… et zéro déchet

Le jeune papa espère que sa fille ne sera pas aussi accro que lui à son portable...

© Getty

Il a beau enchaîner les tournages («Frantz», «L’Odyssée» ou «La promesse de l’aube» pour ne citer que les derniers), le rôle lui colle à la peau. Car qui dit Pierre Niney dit forcément Yves Saint Laurent, le couturier qu’il a incarné en 2014 dans le film du même nom de Jalil Lespert. Œuvre grâce à laquelle il a décroché le César du meilleur acteur à seulement 25 ans. Un certain style, une élégance commune entretient d’ailleurs la ressemblance. Le parallèle est encore plus frappant lorsqu’on le retrouve sur le stand Montblanc, marque dont il est ambassadeur, au Salon international de la haute horlogerie. Costard taillé au millimètre, pull à col rond pile dans la bonne teinte, chaussures pointues qui-brillent-mais-pas-trop: il a tout juste. Et pourtant, la mode, il n’y connaissait absolument rien.

Eloge de la culture

«Lorsqu’un ami m’a conseillé de me procurer un costard YSL pour un mariage, j’ai cru qu’il me parlait d’une taille de vêtements (rires). Je n’y comprenais pas un mot, j’étais très loin de cet univers! Cela a bien changé depuis. J’ai appris énormément de choses en travaillant pour le film avec un styliste, une dessinatrice.» Désormais très proche de la maison Dior et du styliste belge Kris Van Assche, directeur artistique des créations masculines, l’acteur se définit-il comme passionné par l’univers du luxe? «Non, mais par le savoir-faire oui. Ce n’est donc pas forcément quelque chose qui coûte cher. Je suis aussi fasciné par le savoir-faire d’un horloger que par celui d’un fleuriste qui arrangera ses bouquets d’une manière super délicate par exemple. J’ai passé beaucoup de temps à étudier les vêtements, les robes Yves Saint Laurent. Ces œuvres sont d’une complexité et d’une beauté qui me stupéfient.»

«Frantz», ou comment Pierre Niney nous émeut en parlant allemand

Entouré de deux grandes sœurs, Pierre a grandi dans le XIVe arrondissement parisien. L’étiquette de bourgeois qui lui colle à la peau? Il n’y prête pas attention: «Mes deux parents étant professeurs, j’ai eu la chance de grandir dans un univers où la culture était bien présente et je n’ai pas du tout honte de cela, je trouve ça génial.» Chez les Niney, on parle de livres, mais pas d’argent. Ce n’est pas un tabou, mais l’idée d’en gagner n’a jamais été un moteur, ni pour Pierre, ni pour ses parents. «J’ai un rapport assez simple et sain avec l’argent, j’aimerais bien le réinculquer à mes enfants. Je trouve d’ailleurs vraiment super les initiatives d’échange et de troc où l’on fait abstraction du fric.» S’il ne dévoile pas son compte en banque, il confie «gagner très bien sa vie et n’avoir aucune raison de se plaindre».

Je suis payé pour faire ce que j’aime le plus au monde: raconter des histoires. Et ça, ça n’a pas de prix.

Initiatives eco-friendly

Pierre partage sur son compte Twitter des initiatives luttant pour la transition énergétique ou contre l’exploitation des animaux. Dégoûté par le «gâchis énorme» que la société crée actuellement, le jeune père d’une petite fille née en décembre croit au pouvoir des consommateurs: acheter, c’est choisir. «Tant pour mes emplettes du quotidien que pour mes vacances, je soutiens des initiatives eco-friendly, explique-t-il. J’ai par exemple testé le Post Ranch Inn, un resort de luxe écolo à côté de San Francisco. C’était une expérience extraordinaire. N’hésitons pas à demander d’où proviennent les aliments que nous mangeons. Il faut refuser les produits issus d’élevages, qui recourent aux OGM ou aux antibiotiques. L’être humain n’est pas censé ingérer ces choses.»

Engagé, l’acteur de 28 ans a été emballé par l’initiative du film «Demain», de Mélanie Laurent et Cyril Dion: «J’ai trouvé cela génial! On a besoin de ces élans positifs qui montrent que des choses sont encore possibles.

Il faut qu’il y ait un rapide éveil des consciences, car non, il n’est pas trop tard. Du moins je m’efforce de le croire.

Son actu: Pierre Niney sera à l’affiche de «Sauver ou périr», long métrage de Frédéric Tellier dont la sortie est attendue pour l’automne. Il campera un sapeur-pompier parisien dont la vie bascule après un accident.

Ce qui le dope: La musique. J’ai des goûts très éclectiques, du classique à Arctic Monkeys en passant par Phoenix. J’écoute aussi Brassens, et même Claude François parfois!

Son dernier fou rire: Hier soir. J’ai des potes acteurs avec lesquels on a un groupe sur WhatsApp. Ce sont des gens que j’adore avec lesquels j’ai fait la série «Casting» sur Canal+. On s’envoie tout le temps des messages, des photos. Et chaque jour ou presque, j’ai un fou rire en les découvrant.

Son don inattendu: Je joue bien au basket, depuis que je suis tout petit. J’adore ça et je prends le temps de m’entraîner une fois par semaine.

Sur sa shamelist: J’utilise trop mon portable. Je reste parfois scotché sur du rien pendant d’interminables moments. C’est tellement bien fait, les applications nous rendent addicts. Il faut se battre, commencer une lutte active. Je n’aimerais vraiment pas que ma fille soit accro comme ça.

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