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Et pendant ce temps, des bébés tortues éclosent sur les plages désertes
Dans la bataille contre le Coronavirus, les mesures de confinement s'étendent progressivement à tous les continents du monde. Ecoles fermées, rues silencieuses, plages désertées... Tandis que les humains luttent contre la propagation du virus en ralentissant considérablement leurs modes de vie, la nature, elle reprend ses droits.
Ces dernières semaines, les images de la ville de Wuhan, dont le ciel est soudainement redevenu bleu, ont fait le tour du Web. Dans les célèbres canaux vénitiens, autrefois brumeux et sombres, s'écoule désormais une eau cristalline, habitée de poissons, de petits crabes et de plantes aquatiques colorées.
Dans le nord du pays de Galles, au Royaume-Uni, les rues dépeuplées ont laissé place à des dizaines chèvres, tranquillement postées au beau milieu de la route et semblant parfaitement à leur place:
Bienvenue, tortues!
Au Brésil et en Inde, notamment, les restrictions concernent également les plages publiques et coïncident avec la saison d'éclosion des tortues. Délestées de leurs flots de touristes et de baigneurs, les étendues de sable constituent aujourd'hui des pistes d'arrivée idéales pour les petits, qui doivent s'élancer vers l'eau une fois sortis de leurs œufs: les adorables créatures ne sont confrontées à aucune nuisance humaine et disposent de davantage de place pour courir vers la mer.
C'est ainsi que fin mars 2020, à proximité de la ville brésilienne de Paulista, 97 petites tortues imbriquées, une espèce menacée d'extinction, ont galopé sereinement jusqu'à l'écume des vagues.
Roberto Couto, secrétaire de l'environnement de Paulista et l'un des seuls témoins de la scène, a décrit l'événement au «Guardian»:
Un peu de douceur en ces temps tumultueux, pour nous rappeler que la nature poursuit son cours... et qu'elle est plus belle que jamais!