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Ça y est, mon chat est accro

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Ensuite, il a fallu que je me prenne en charge, me dire que j’avais laissé mes enfants dans des camps pour des durées plus longues – même si le chat le vivait mal, c’était très court et puis ça n’était qu’un chat. J’ai tenu bon.

© Ludovic Andral

Enfin, JC est rentré de pension – il a survécu. Jean-Claude, c’est le chat, donc. Je me sens obligée de vous raconter la suite de ses aventures parce que je ne reçois jamais autant de mails et de remarques de la part de lecteurs, d’amis ou de collègues que lorsque je donne des nouvelles de la bête.

D’ailleurs, avec une consœur on pense à se reconvertir en influenceuses Instagram – on lui ouvre un compte, on se fait sponsoriser par une marque de croquettes et hop, on vit richement sur son dos (oui, j’ai lu l’enquête de la FRC, je sais, on fiche le cancer à nos chats en leur filant des croquettes, mais je n’ai pas le temps d’aller lui chercher tous les jours des souris fraîches dans une animalerie).

Je reprends. Pour ceux qui ont manqué le début: je partais en vacances, tous mes proches géographiquement proches aussi, ne restait que l’option de la prise en charge du félin par des pros. Depuis, je fais de la psychothérapie sans discontinuer.

«J'ai tenu bon»

Ça a commencé par ma fille. Depuis la voiture qui les conduisait, elle et JC, à la pension, elle m’envoyait des WhatsApp désespérés: «Il fait que pleurer», «C’est horrible», «Je ne peux pas faire des trucs pareils, j’ai l’impression de mettre mon fils à l’orphelinat». Elle a tenu bon.

Ensuite, il a fallu que je me prenne en charge, me dire que j’avais laissé mes enfants dans des camps pour des durées plus longues – même si le chat le vivait mal, c’était très court et puis ça n’était qu’un chat. J’ai tenu bon.

Paraît d’ailleurs que ça s’est très bien passé. Il s’est fait un petit copain sur place, même si au début il a essayé de se faire la malle (j’avais oublié de signaler aux soigneurs que Monsieur est bricoleur, il sait ouvrir sa cage de transport et à peu près toutes les portes).

Même lui, il a tenu bon. Sur place seulement… parce que depuis qu’il est rentré, il a complètement craqué. Il ne me quitte plus d’une semelle. La nuit, il dort carrément sous le drap pour être plus près. Il ne vit plus que sur deux modes: ronronnement quand il est sur moi, pleurs quand il est à terre – on dirait un nourrisson, un de ces agaçants qui ne cessent de couiner qu’en lévitation dans les bras d’un parent.

J’essaie tous les classiques: la parole genre «Maman est souvent partie mais elle est toujours revenue»; les papouilles; rien ne marche, rien n’est de taille à le rassurer sur ma permanence dans sa vie. Abandonnite aiguë, c’est clair.

Et si mon chat ne m’aimait plus?

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