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Britney Spears: «Je mérite d’avoir une vie»
Souvenons-nous de cette descente aux enfers ultra médiatisée. En février 2007, on découvrait, médus.é.e.s les images de Britney Spears en train de se raser la tête. Quelques mois plus tard, elle était admise à l’hôpital psychiatrique pour la seconde fois en un an. La cour de Los Angeles avait alors accepté la requête de son père, Jamie Spears, de la placer sous tutelle. Depuis, l’existence de la star n’a pas cessé d’être dictée par cette mise sous tutelle. Mais après treize ans sans pouvoir jouir de sa vie comme elle l’entend, la chanteuse de 39 ans, soutenue par ses millions de fans, a enfin pu demander au tribunal de Los Angeles de lever cette injustice lors d'une audience virtuelle, organisée ce mercredi 23 juin 2021.
Durant un entretien d'une vingtaine de minutes, rendu public grâce à l'engagement du mouvement #FreeBritney et partagé notamment sur le site de Variety, l'interprète de Baby One More Time a fait part de sa grande détresse et a ainsi dénoncé le carcan imposé par son père et tuteur Jamie Spears, actuellement à la tête de sa fortune. Parmi ses contraintes déraisonnables, la star s’est exprimée avec émotion sur l’impossibilité de se marier avec son compagnon depuis décembre 2016, le danseur et coach sportif Sam Asghari, mais également de donner naissance à un troisième enfant.
«Je mérite d’avoir une vie»
«Je veux avoir une vraie vie, a-t-elle partagé devant la cour. Je veux être capable de me marier ou d'avoir un bébé. On m'a dit qu'en raison de ma mise sous tutelle, je ne pouvais pas le faire.» Puis, elle a ajouté: «J'ai un stérilet, donc je ne peux pas avoir d'enfants. Je voulais le faire retirer pour pouvoir essayer d'avoir un autre bébé, mais cette soi-disant équipe ne me laisse pas aller chez le médecin pour le faire enlever, parce qu'elle ne veut pas que j'aie des enfants.
Pour rappel, Britney Spears a deux enfants, Sean Preston, né en 2005, et Jayden James, né en 2006, tous deux issus de sa relation avec le rappeur Kevin Federline qui a duré de 2004 à 2006.
Celle qui souhaite reprendre le contrôle de sa vie, a également révélé que l’image qu’elle montrait sur les réseaux sociaux - et notamment sur son compte Instagram - était complètement fausse: «J’ai menti, j’ai dit au monde entier que j’allais bien et que j’étais heureuse. C’est un mensonge. J’étais dans le déni. J’étais sous le choc. Je suis traumatisée. Avant d'ajouter: Je ne suis pas heureuse, je ne dors pas, je suis tellement en colère, et je suis déprimée.»
«La seule chose comparable est le proxénétisme»
«Tout ce que je veux, c'est disposer de mon propre argent, que tout cela se termine et que mon petit ami puisse me conduire quelque part dans sa p**ain de voiture», a-t-elle dit.
Par ailleurs, la star a rappelé l’épisode du mois de janvier 2019, durant lequel elle avait commencé à préparer ses shows à Las Vegas. «Je travaillais sept jours par semaine - sans congés, se souvient-elle. En Californie, la seule chose comparable est le proxénétisme.»
Dans un communiqué partagé après l’intervention de Britney par son avocat, son père, Jamie Spears, a expliqué qu’il était «désolé de voir sa fille dans une telle souffrance, qu’il aimait sa fille et qu’elle lui manquait». Le témoignage poignant de la star mettra-t-il fin à son calvaire? La juge chargée de l’affaire a indiqué que son recours sera examiné, prochainement.
One More Time: #FreeBritney!
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