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C’est l’histoire d’une grande fille toute simple qui rêvait de devenir maman. A 15 ans, pourtant, elle est élue mannequin de l’année 2000. Gardant pour elle le projet de sa vie, elle enchaîne les couvertures de magazines, les shootings et les défilés: pour Chanel, Ralph Lauren, Victoria Secret, Reebok ou encore Escada…

A 32 ans, pourtant, alors que d’autres se sont brûlé les ailes à cette profession clinquante et souvent incandescente, elle nous reçoit, tout simplement, à Tel-Aviv, sur sa plage favorite du Calypso. Concentrée, mais détendue, elle ne peut s’empêcher de revenir sur ses plus belles réussites: Liv, 18 mois et Elle, 4 mois, les deux filles qu’elle a eue avec l’homme d’affaires Adi Ezra, et pour lesquelles elle a mis sa vie médiatique entre parenthèses.

Je voudrais aussi devenir un exemple et montrer qu’une femme peut avoir une grande famille sans se couper de ses projets professionnels

«Je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir tout abandonné… même s’il est moins facile de faire la belle pour des campagnes de pub avec un ventre de 7 mois. Être maman a toujours été mon objectif numéro 1. Même quand j’enchaînais les séances de photo dans les années 2000, je savais que je voulais une grande famille

Bar Refaeli ouvre un magasin de mode à bas prix

«Le principal problème était de trouver le papa. Aucun homme avant Adi ne m’a donné ce sentiment profond qu’il était temps. Les femmes ont une horloge biologique interne qui fonctionne peut-être plus rapidement que les hommes mais si je veux 4 ou 5 enfants avant d’avoir 40 ans, je n’ai plus de temps à perdre», finit-elle en souriant. Elle tempère toutefois: «Je voudrais aussi devenir un exemple et montrer qu’une femme peut avoir une grande famille sans se couper de ses projets professionnels.»

Entrepreneuse en série

Et ceux-ci fourmillent, désormais. La voilà à la fois ambassadrice des montres Hublot, image et actionnaire des lunettes de soleil Carolina Lemke, mais aussi partenaire de plusieurs sociétés israéliennes actives dans le domaine de la mode sportswear et des boutiques éphémères… elle fonce! «Girl Power!» nous lance-t-elle d’ailleurs dans un éclat de rire. Surfant sur ce mot, elle enchaîne: «Le fait que les femmes prennent enfin la parole dans l’industrie du spectacle pour revendiquer l’égalité avec les hommes me réjouit et m’exalte.»

J’adore la Suisse, s’enthousiasme-t-elle. C’est l’Europe, mais sans l’agitation ni les aspects négatifs que l’on trouve ailleurs

Tout de même, lui demande-t-on, comment est-elle devenue si mordue de business? «A force de voir Adi jongler entre ses sociétés, ses rendez-vous, ses décisions financières, j’ai eu envie de développer mes propres activités, d’être celle qui choisit, qui décide. D’ailleurs, je serai bientôt en Suisse romande. Si un investisseur helvétique nous lit, qu’il me contacte», s’amuse-t-elle.

Le 13 mars prochain, à Genève, Bar Refaeli sera en effet la marraine de la soirée d’ouverture de la campagne du Keren Hayessod, l’organisme officiel qui permet aux juifs de la diaspora de financer des projets en Israël. «Nous récolterons des fonds pour financer un village qui donne un cadre et une formation professionnelle à des mineurs en voie de marginalisation. Un enfant sur 4 vit sous le seuil de pauvreté dans mon pays. C’est important d’aider à leur éducation pour avoir une influence positive sur leur avenir d’adultes. 2018 est aussi l’année des 70 ans d’Israël et je suis d’autant plus heureuse d’aider mon pays à cette occasion.»

Une passion pour la Suisse

Mais ce séjour genevois ne sera pas seulement un passage obligé. «J’adore la Suisse, s’enthousiasme-t-elle. C’est l’Europe, mais sans l’agitation ni les aspects négatifs que l’on trouve ailleurs. Le compromis idéal!» Une raison de plus pour accepter d’être l’ambassadrice des montres Hublot, donc. «Oui, le fait que ce soit une compagnie suisse m’a vraiment plu. Quand ils m’ont approchée, j’étais aux anges, car j’adore leurs créations. La marque possède cet état d’esprit innovant et rock’n’roll qui manque chez d’autres montres de luxe.»

Shopping: Embarquez pour Reykjavik et Tel-Aviv

Quand on lui demande en guise de conclusion ce qu’elle donnerait comme conseil aux jeunes Suissesses qui veulent entrer dans le monde de la mode, Bar répond du tac au tac: «Maman était mannequin avant moi et m’a toujours dit de bosser dur tout en m’amusant. Je donnerais le même conseil aux jeunes femmes d’aujourd’hui et je compte bien apprendre cela à mes deux filles dès qu’elles seront adolescentes. J’ai eu plus d’opportunités que ma mère et j’espère qu’il y aura encore plus d’égalité hommes-femmes lorsque mes enfants seront grandes.»

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