
Google a beau faire peur à certains, qui n’hésitent pas à comparer le géant américain à Skynet (la grande et méchante intelligence artificielle dans les films Terminator), il a en tous les cas le mérite d’enrichir notre vocabulaire. Et c’est déjà pas mal à l’heure des émoticônes.
La paréidolie, c’est notre capacité à «reconnaître» des formes identifiables là où il n’y a a priori rien de précis. En plus clair, quand on voit un éléphant dans un nuage, un symbole dans le fond de notre tasse de café, un visage à la place d’un rocher. Un joli mot pour un joli concept, en somme.
Oui, mais voilà que l’être humain n’est plus le seul à avoir ce superpouvoir. Dorénavant, il va falloir compter avec DeepDream, l’intelligence artificielle imaginée par Google. Un réseau de neurones artificiels en vérité, qui scanne toutes les photos qu’on lui soumet et «reconnaît» des formes dans les images. Au final, souvent, un rendu fantasmagorique. Voire flippant, la «machine» ayant une forte tendance à voir des yeux, des animaux ou des humains un peu partout. Normal, puisque DeepDream a dû être «alimentée» de millions de photos avant de pouvoir faire son travail, et qu’il y a dans le lot nombre de visages.
L’expérience est amusante, reste que Google a réussi à faire en sorte que la paréidolie ne soit plus uniquement une aptitude humaine. Et ça, on n’est pas sûr que Sarah Connor apprécie.
Vous avez aimé ce contenu? Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir tous nos nouveaux articles!