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Artémis, Marie Jackson... NASA, objectif femmes
Il n’y a pas si longtemps, la NASA voulait explorer Mars ou les lunes de Saturne, mais elle n’avait pas encore découvert que la femme existait. Au printemps 2019, l’agence spatiale américaine avait notamment dû bêtement annuler la sortie dans l’espace de l’une de ses astronautes, parce qu’elle n’avait pas songé à fabriquer suffisamment de combinaisons taille M, pourtant très utilisées par la gent féminine en orbite.
L’agence spatiale américaine a, heureusement, pas mal rattrapé son retard et l’actualité laisse penser qu’elle n’oublie plus cette moitié de l’humanité. Déjà, sa dernière promotion, baptisée Turtles, a quasi atteint la parité avec six femmes pour un total de treize astronautes. Un progrès n’allant pas sans l’autre, elle vient de concevoir une nouvelle combinaison s’adaptant mieux aux différents gabarits.
Reconnaissances en série
La NASA vient également de dépenser 23 millions de dollars pour un nouveau WC intersidéral, plus efficace et, surtout, plus confortable pour les femmes en mission. Il équipera la station ISS, ainsi que ses prochains programmes spatiaux. Reste que l’agence sait aussi manier les symboles pour prouver qu’elle a rangé le sexisme aux archives. Son futur programme lunaire a abandonné le fameux nom du dieu grec Apollo pour celui de la déesse de la chasse, Artémis.
Et la phrase culte du prochain alunissage pourrait bien être: «Un petit pas pour la femme, un grand pas pour l’humanité», puisque la NASA l’a promis, c’est une astronaute qui foulera le sol de notre satellite, cinquante ans après le dernier vol Apollo.
Toutefois, le geste le plus fort est sans doute cette décision récente de rebaptiser le siège de la NASA du nom de Mary Jackson (photo), première ingénieure afro-américaine de son histoire. C’était en 1958.
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