news people
Après les larmes de Sharon Stone à Rome, portrait d'une star altruiste
C’est qui?
Exit la blonde hitchcockienne tentatrice malgré elle. Au début des 90’s, Sharon fait de la blondeur l’emblème d’une sexualité féminine qui prend ce qu’elle veut, quand elle veut. Basic Instinct, Casino, A vif ou encore Sliver... elle transforme une meute de mâles alpha en obéissants toutous, quitte à tourner un peu en rond dans la case femme fatale.
Les années 2000 et 2010 s’avèrent plus tempérées, hormis un audacieux «Basic Instinct 2», thriller érotique tourné à 48 ans. Récemment, on l’a surtout vue garnir le casting de séries politiques: «Agent X», «The Young Pope».
Pourquoi on en parle?
A Rome, ce 1er décembre 2018, la Croix-Rouge italienne lui a décerné la médaille d’or du mérite pour son engagement humanitaire. Impliquée depuis des années dans la lutte contre le sida ou la pauvreté, la star, digne et stylée comme une First Lady, n’a pu retenir ses larmes. Peut-être parce que son souci d’autrui n’a pas toujours été récompensé.
Rihanna nommée personnalité humanitaire de l'année par Harvard
En 2006, alors égérie de Dior, Sharon avait été sermonnée par l’empire LVMH et boycottée par la Chine. Sa faute? Avoir publiquement critiqué la politique de Pékin au Tibet. Elle n’en avait pas pris ombrage. «Le pire qui puisse arriver m’est déjà arrivé», aime-t-elle dire à ses intervieweurs.
Qu’est-ce que les autres en disent?
On comprend alors pourquoi Jeanne Moreau, rencontrée à Cannes durant les années 1990 et devenue une amie, disait qu’elle et Sharon se sentaient «si proches l’une de l’autre».
Vous avez aimé ce contenu? Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir tous nos nouveaux articles!