Télétravail
Anti-blues: on suit Sophie Fontanel et sa plume bienveillante
C'est qui?
Romancière, critique de mode et instagrameuse pour L’Obs, la Française Sophie Fontanel a l’art de trouver le mot juste. Dans ses romans d’abord, où elle a écrit entre autres sur l’absence de vie sexuelle ou sur le refus de se teindre les cheveux; sur son compte Instagram aussi, où elle s’est transformée en blande épanouie sous les yeux fascinés de ses abonnés, s’érigeant ainsi en étendard contre les diktats esthétiques imposés aux femmes. Dans la légèreté d’une chronique mode ou dans une tribune engagée post-César, elle met son grain de sel pour décrire nos petites manies comme nos grands travers.
Pourquoi on en parle?
Elle était en première ligne lors des défilés de la Fashion Week de Milan, «lorsque la mode ne se soucia de rien et se moqua même un peu des rares (dont j’étais) à porter un masque, comme si ça cassait l’ambiance», écrivait-elle début mars. Aujourd’hui, sur son Insta, elle nous initie à l’art de travailler chez soi. Elle qui est rodée à l’exercice, captant chaque jour ses looks, ses états d’âme, ses difficultés d’écriture ou de sommeil. Même le chat Sultan y a droit dans un post: «On va lire, on va regarder des films, on va parler, on va travailler à distance, je sais que ça te paraît fou, mais tu as quarante jours pour apprendre ça.»
Qu'est-ce que les autres en disent?
«A L’Obs, je n’ai pas de carte de presse. Je ne m’occupe que de mode, mais par la mode tu peux toucher d’autres sujets. La rédaction, d’ailleurs, se moque de moi et m’a surnommée mini-Barthes!» déclarait-elle dans une interview parue dans Le Matin Dimanche. Sa plume de journaliste et de romancière est reconnue par ses pairs et par ses lecteurs. Sur Instagram, ses mots qui font mouche rassemblent et, très souvent, font sourire. En totale bienveillance.
Ce qui la fait sortir du lit
L’art d’écrire, sur tous les supports, inlassablement et passionnément.
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