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A 17 ans elle fait une découverte médicale de haute importance

La grand-mère de Sandrine Bayard a subi d’importantes brûlures au second degré et vit un enfer durant sa convalescence. Les changements de pansements sont douloureux et la mise en place d’un pansement «longue durée» s’est soldé par une infection. Sandrine a alors l’idée d’inventer un pansement qu’il ne serait pas nécessaire de changer et qui détecterait les infections.
Elle présente son projet lors de l’Expo-Science, une compétition internationale où de jeunes talents peuvent présenter leurs idées. Younès Messaddeq, l’un des plus grands chercheurs de l’Université Laval, est séduit par son projet et lui ouvre son laboratoire pendant 2 mois afin qu’elle finalise sa recherche. La jeune fille travaille alors d’arrache-pied et gagne son pari. Le pansement du futur est créé.
Celui-ci est composé de cellulose bactérienne et graphène. Permettant de repérer les infections par mesures électriques, il n’a pas besoin d’être changé et referme les plaies en un temps record.
Récompensée pour ses efforts
Son projet, intitulé «le pansement qui pense», lui a déjà valu 6 bourses d’études dans différentes universités du pays. Younès Messadeq qualifie du reste la jeune femme de «modèle pour le Canada». Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes la félicitent pour sa découverte. Certaines personnes diabétiques dont les plaies se referment très difficilement placent d'ailleurs beaucoup d’espoirs en la découverte de la jeune fille.
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