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Les cycles menstruels seraient perturbés par la pollution de l’air

C'est prouvé, les particules fines ont un impact sur le système endocrinien et reproducteur.
© Tim Gouw / UnsplashAlors que la Commission Européenne convoquait ce 30 janvier 2018 les «plus mauvais élèves» en matière de qualité de l’air, une étude vient d'établir un lien entre la pollution atmosphérique et le dérèglement du flux menstruel.
Selon Shruthi Mahalingaiah, principale responsable de cette enquête scientifique, il s'agit de la «première fois» qu’une telle connexion (aussi démoralisante soit-elle) est trouvée.
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Les tests effectués par les chercheurs de l’université de Boston sur 35 000 jeunes filles âgées de 14 à 18 ans ont des conclusions sans appel: les adolescentes les plus exposées à la pollution, étaient également celles dont les cycles étaient les plus irréguliers.
Outre le fait que les particules fines endommagent la fertilité, peuvent entraîner de graves problèmes respiratoires ou des maladies cardiovasculaires, elles auraient un réel impact sur les systèmes endocrinien et reproducteur. Ainsi qu'en déduit la scientifique américaine, «la réduction des émissions de particules fines est une priorité au niveau mondial et individuel».
En 2015, en Suisse, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) soulignait que 3000 personnes mouraient à cause de la pollution de l’air, même si en comparaison internationale, le pays peut se vanter d’avoir une atmosphère relativement propre. Belle journée tout de même, sous le smog…
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