seule ET heureuse
Le Honjok ou l’art d’apprivoiser la solitude (et d’en faire une alliée)
Certains craignent de se retrouver seul, ne serait-ce que le temps d’une soirée. Alors que d’autres raffolent de ces petites plages qu’ils consacrent uniquement à eux-mêmes. En Corée du Sud, cette façon d’aborder la solitude a désormais son propre terme, le honjok. En bref, il s’agit de concevoir la solitude comme une opportunité, et non pas comme une souffrance. La contraction de «Honja» («seul») et «Jok» («tribu») invite à se considérer comme une tribu à soi tout seul.
Mes besoins avant ceux des autres
Les adeptes de cette nouvelle tendance, qui date des années 2010, s'affranchissent des avis extérieurs et apprécient passer du temps seuls pour s’épanouir, se réaliser. «Les Honjok sont des personnes qui choisissent le plus souvent des activités solitaires et profitent au maximum de leur indépendance, par rejet des valeurs sociales collectives coréennes, qui placent les besoins et désirs de la communauté au-dessus de ceux des individus», décryptent Francie Healey et Crystal Tai dans leur ouvrage Honjok – Le secret des Coréens pour vivre heureux dans la solitude (Ed. Leduc).
Cette philosophie nous pousse à redéfinir nos attentes, nos valeurs, en-dehors des normes sociales et culturelles qui régissent notre société. «Ce mode de vie permet de se réapproprier son être et de redéfinir ce que nous tient à cœur en tant qu’individus», résume Cosmopolitan. Repartir à la découverte de son intuition et établir la liste des priorités permet, en définitive, de prendre de meilleures décisions. Et pour s’y mettre, on privilégie les rituels quotidiens (on savoure chaque soir un thé dans son fauteuil le plus cosy), les activités créatives ainsi que les promenades en pleine nature.
Un style de vie à expérimenter, tandis que le spectre d’une troisième vague plane déjà...
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