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Ce bon vieux Walt doit se retourner dans sa tombe: l’esprit Disney n’a pas vraiment conquis l’artiste anglais Banksy, dont l’inauguration du parc à thème a fait beaucoup de bruit ce week-end. Dismaland, une version lugubre (dismal en anglais) des mythiques Disneyland, a ouvert ses portes samedi 22 août dans le Somerset, comté d’origine de l’artiste contemporain le plus secret du monde. A 30 kilomètres de Bristol, Weston-super-mare, station balnéaire tombée en désuétude, a servi de cadre pour la nouvelle installation géante signée Banksy.

Les 18 «attractions» sont dans la veine de ses interventions les plus célèbres, graffitis contestataires au pochoir et montages absurdes dénonçant la société de consommation, l’exploitation animale et autres désastres écologiques. Dans un décor sinistre où le personnel affublé d’oreille de Mickey tire une gueule d’enterrement, on peut y voir des bateaux pneumatiques remplis de migrants, le château de la Belle au bois dormant ravagé par les flammes, une orque sautant hors d’un WC ou ce carrosse accidenté livrant Cendrillon aux paparazzis, remake de l’accident de Lady Di?

#dismaland#banksy#artamusementpark#cinderella

Une photo publiée par @ashtangakalle le


Le parc sera ouvert durant 5 semaines, l’entrée coûte 3 £ et n’est pas conseillée aux enfants. Comme pour chaque manifestation de Banksy, l’engouement est immense et la quête d’un billet périlleuse. Le site de vente en ligne ne semble pas fonctionner. Reste à se rendre sur place et s’armer de patience. Lors de sa grande rétrospective «Banksy versus Bristol Museum» en 2009, il fallait faire la queue 6 heures pour accéder à son univers subversif.

Une photo publiée par @fede_vigna25 le


Aux côtés de Banksy, 58 plasticiens ont participé à ce projet, dont Damien Hirst ou Jenny Holzer, créant «La plus belle collection d’art contemporain jamais assemblée dans une ville côtière du nord Somerset», dixit son site Internet. Si l’effervescence autour du terrain a attisé la curiosité des riverains et des amateurs bien avant l’ouverture officielle, le graffeur a réussi à préserver une fois de plus son anonymat. A ce jour, malgré une cote qui a explosé depuis ses premières œuvres à la fin des années 90, personne n’a jamais vu son visage ou même son nom.
Du côté du géant Disney pour l’instant, c’est le silence… de mort.

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