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Laetitia Matthey, 25 ans, fait partie des 1'800 bénévoles que comptait Festi’neuch pour sa 15e édition. Fidèle parmi les fidèles, Laetitia œuvre gratuitement pour la manifestation neuchâteloise depuis 10 ans et n’a jamais manqué une édition. «Venir voir les concerts sans faire partie du staff? Je ne saurais pas quoi faire, ça me ferait vraiment bizarre», sourit la jeune femme. Et même lorsqu’elle se rend dans un autre festival, Laetitia n’est pas du genre à se reposer: «Je ne peux pas m’empêcher de comparer, de piocher des idées, de critiquer. C’est plus fort que moi!»

Les festivals, une histoire de famille

Ses premières émotions musicales, Laetitia les a vécues à 7 ans, avec ses parents. «Ils nous prenaient partout, mon frère et moi. Les concerts en plein air, l’atmosphère spéciale, l’énergie qui s’en dégageait… j’ai tout de suite adoré cela!» A la place d’acheter son billet pour l’événement neuchâtelois, elle s’inscrit comme bénévole pour le tri des déchets puis, de fil en aiguille, devient responsable du secteur «sensibilisation au développement durable». «Au début, ça ne me parlait pas du tout, confie-t-elle. La communication était vieillotte, on avait un stand avec des panneaux que personne ne lisait: c’était la déprime.» Laetitia change de concept et décide d’axer ses actions sur la distribution de cendriers de poche. «Les gens sont super réceptifs, les 4'000 cendriers commandés ne suffisent absolument pas à couvrir la demande», souligne-t-elle. Pour l’année prochaine, elle espère avoir davantage de soutien de la part du festival. «Tout est une question de finance, il faut toujours se battre…»

Durant les quatre jours que dure Festi’neuch, Laetitia met sa vie entre parenthèses. Sur place à 13h, en mode gestion de bénévoles jusqu’à 22h. Les imprévus, les distributeurs de cendriers qui ne viennent pas, les horaires qui ne cessent de changer, la jeune Neuchâteloise connaît bien. «Jeudi, le premier jour du festival, c’était l’horreur: j’ai couru non-stop du matin au soir pour tout mettre en place.» Et le travail de Laetitia débute bien avant le jour J: recherche des bénévoles, démarchage de sponsors, organisation d’une séance de formation, etc. Sans compter l’élaboration d’une nouvelle campagne de communication fun et intuitive, présente via des affiches dans l’enceinte de l’événement et diffusée sur les écrans géants, en collaboration avec sa cousine Sophie. «Aujourd’hui ça va mieux: j’ai même eu le temps de manger un truc», glisse-t-elle le samedi.

Des projets stimulants

Cessera-t-elle un jour d’être bénévole? «Pas tout de suite. Je pense que j’arrêterai quelque temps lorsque j’aurai des enfants, mais pas avant. J’aime trop organiser et mettre en place des projets. Et je suis très critique envers moi-même: chaque année, je note des points à améliorer.» Certes, elle ne profite jamais d’un concert en entier. Et oui, parfois elle manque ses artistes préférés. Mais même si elle ne se sent pas complètement libre, Laetitia a trop l’esprit festival pour tirer un trait sur son action bénévole. «Il y a une ambiance géniale, c’est très convivial, conclut-elle. Certains sont devenus de vrais amis, on se retrouve en dehors.» A 17h35, son téléphone vibre, sa responsable lui envoie un texto: «Rendez-vous au bar du lac, c’est l’heure de l’apéro!» Être bénévole à Festi’neuch, ou comment concilier travail qui a du sens, esprit d’équipe et expérience unique.

La lumière magique de @festineuch #festineuch #feminaenbalade

Une photo publiée par Femina (@feminasuisse) le

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