culture
Paléo 2017: Et Foals électrisa la grande scène...
Ils sont au nombre de cinq, nous viennent tout droit d'Oxford, et nous ont quasiment envoûtées, par ce rock presque extatique qui a su nous faire vibrer du début à la fin. Alors qu'ils partageait la tête d'affiche avec un géant de la musique, les Red Hot Chili Peppers, le groupe Foals a su imposer un souvenir quasiment plus marquant que la légende qu'ils précédaient sur la grande scène.
Tout devant, les fans gonflés à bloc s'adonnaient à de joyeux «Pogo» (vous savez, cette «danse» dont raffole le public des concerts de rock ou de métal, et qui consiste sauter tout en se bousculant...). Derrière, même les rangées les plus éloignées de la scène ne pouvaient s'empêcher de secouer la tête, d'applaudir fervemment et d'émettre de bruyants hurlements de joie.
Tous les tubes
Alors que le mercredi, les Midnight Oil n'ont chanté «Beds are burning» qu'en toute fin de concert, et que les Pixies nous ont bien fait attendre «Where is my mind», les musiciens de Foals ne se sont pas tant fait désirer. L'effet n'en a toutefois été que largement décuplé, pour notre (et leur) plus grand bonheur.
Entonnant avec une virtuôsité remarquable les tubes tels que l'émouvant et électrisant «Spanish Sahara», le bondissant «My Number» (que nous ne nous sommes pas retenues de chanter à tue-tête, tant le morceau nous donnait une grisante impression de liberté) ou encore «Inhaler», le groupe a su ravir le public dès les premières minutes. Mains levées, lancers de bière, cris d'encouragement et semi-bastons au premier rang: tous les ingrédients du concert de rock étaient réunis sur la plaine de l'Asse.
Yannis Philippakis et ses acolytes, affectueusement appelés «les patrons» par leurs plus grands fans, se sont montrés tout à fait à la hauteur de ce surnom, en faisant preuve sur scène d'une énergie débordante, communicative, bien suprérieure à celle que l'on perçoit en écoutant les versions enregistrées de leur musique.
Meilleurs que les Red Hot?
A notre humble avis, Foals a livré un spectacle plus impressionnant que les célébrissimes rockeurs américains. Peut-être en attendions nous trop de ces derniers? Peut-être la différence d'âge et le fait que les britanniques ne terminaient pas une tournée longue d'une année ont-ils également joué un rôle?
Contre le rythme légèrement lent qui n'a pas tout de suite permis aux Red Hot Chili Peppers de transporter la foule massive qui s'était rassemblée pour les écouter, la sauce Foals, avec un zeste de surprise peut-être, n'a eu aucun mal à prendre.
En tout cas, nous, on ne parvient plus à extraire «My Number» de nos têtes (et on rend fou notre entourage, à force de chantonner...).
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