culture
La vie folk d'Angus et Julia Stone
FEMINA Quel est votre secret pour concilier vie privée et duo musical (Angus & Julia Stone)?
Julia stone Je n’en ai pas vraiment. Je ne me focalise pas sur cette difficulté. J’essaye de me fier à mes sentiments… et d’accepter les choses qui ne se déroulent pas forcément de la façon dont je les avais imaginés.
Avec Angus, vous avez hésité à refaire un autre album ensemble. Pourquoi vous vous êtes finalement décidés?
Après un moment de réflexion, ils nous semblaient que c’était la bonne chose à faire. On a hésité parce que nous avons tous les deux passé du bon temps lors de nos tournées respectives. Nous aimons aussi nos groupes et le feeling d’être sur scène chacun de notre côté. Donc lorsque Rick (NDRL leur producteur) nous a parlé de l’idée de travailler de nouveau en duo, nous n’étions pas certains d’accepter. On a changé d’avis après quelques temps. Le temps de sortir ensemble, de trainer avec Rick et surtout de refaire de la musique ensemble. Tout fonctionnait à nouveau alors se lancer dans un nouvel album est devenu évident.
N’est-il pas difficile d’être très souvent ensemble?
Il y a une période où c’était un peu le challenge de vivre et tourner ensemble. Nous nous quittions quasi plus. On était ensemble 24 heures sur 24, 7 jours sur 7… On a vraiment beaucoup fait de concert à nos débuts. Désormais, on a un peu changé les choses. Nous habitons chacun chez soi dès lors que l’on ne chante pas. Aujourd’hui, nous avons développé une grande amitié et prenons soin l’un de l’autre avec beaucoup d’attention et de respect.
Comment vous décrieriez votre relation de frère et sœur?
On a tellement vu les mêmes choses dans notre vie, qu’il est plutôt facile de deviner à quoi l’autre pense. Mais j’imagine que ce genre de chose n’est pas réservé aux frères et sœurs. A mon avis, on développe ce type de langage ou de transmission de pensée dès qu’on passe de longs moments privilégiés avec une personne.
Pouvez-vous nous raconter l’histoire de «Crash and Burn»?
Angus a enregistré la chanson avec des amis. Ils ont tous commencé à jouer et la chanson est née en une seule nuit.
D’où vient votre style «hippie chic»?
J’ai toujours aimé m’habiller dans des vêtements confortables, des robes vaporeuses et des matières souples. L’inspiration vient de notre enfance: nous avons grandi dans une vie hippie et relax, entourés d’amis de nos parents à l’esprit seventies.
Avez-vous eu une éducation post-soixante-huitarde?
À certains égards… Notre père a toujours été passionné par la qualité du système scolaire publique. Ce sujet était une discussion récurrente à la maison durant notre enfance, il parlait souvent avec dégout de l’arrivée de la privatisation des écoles due au gouvernement australien. Il concluait en disant que la musique et les live étaient une occasion de faire entendre sa voix, son engagement.
Souvent, les gens disent que la Suisse ressemble à l’Australie. Êtes-vous d’accord avec cela? Connaissez-vous bien notre pays?
Quand je pense à la Suisse, la première chose qui me vient en tête ce sont les montagnes et les lacs. Donc c’est assez différent des paysages australiens. On n’a quelques cimes mais elles ne sont pas comparables aux Alpes suisses. Les plages et les déserts, c’est chez nous.
«Angus & Julia Stone», album déjà disponible. «The Remixes», album en édition limitée sorti le 20 avril. Concert le samedi 25 avril 2015 à l’Odysée (espace Malley), Prilly – Lausanne. Angus & Julia Stone sont à l'affiche du Paléo Festival de Nyon 2015.
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