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Karl Lagerfeld ne pense pas à la retraite
«Les cimetières sont remplis de gens indispensables, mais en attendant je peux encore servir», déclare le créateur allemand, arrivé chez Chanel en 1983, dans des extraits de l'émission transmis par la chaîne. «Le métier que je fais m'occupe tellement que je n'ai pas le temps de trop penser à des projets lointains», ajoute Karl Lagerfeld, qui a dit par le passé être né en 1935. «Il faut assumer le quotidien et les échéances des collections qui arrivent. Je pense à l'instant, c'est ça qui est important», dit-il.
«Je n'ai jamais eu l'angoisse comme les gens qui pensent à leur retraite, je n'ai jamais pensé à des choses pareilles. C'est le comble du luxe», reconnaît-il. «Il y en a qui à 20 ans à un entretien d'embauche demandent les conditions de leur retraite, mais c'est normal». Il a par ailleurs affirmé que comme il ne vivait pas en Allemagne, il n'avait de ce pays «que les qualités et pas les inconvénients».
«C'est très prétentieux ce que je dis mais pour moi l'Allemagne est une patrie spirituelle où je ne peux prendre que ce qu'il y a de bien dans l'esprit, la culture allemande mais dont le quotidien et les choses néfastes, désagréables, honteuses et le reste ne me concernent pas, parce que je ne les ai pas vécus», poursuit-il.
Le couturier star confie aussi son affection pour sa chatte Choupette. «Si elle va chez le docteur pendant deux heures je trouve que la maison est morte», dit-il. «Elle a sa propre petite fortune, c'est une héritière. Les pubs qu'elle a faites, l'argent je ne le prends pas, c'est mis exprès pour elle. Choupette est une fille riche», conclut-il.
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