La petite veste en jean
Denim forever: les pièces fétiches de la rédaction
Muriel: mon jeans taille haute
C’est en suivant les conseils d’une de mes collègues du team mode que je me suis procuré mon premier jeans taille haute, il y a cinq ou six ans. Pari gagnant: le modèle en question, un Levi’s 721, m’a totalement réconciliée avec le denim. Confortable à souhait, ultra-facile à adopter: je m’offre un nouveau modèle à chaque fois que le dernier rend l’âme.
Fabienne: un 501 sinon rien
Dans les années 90, mon Levi’s 501 ne me quittait pas. Et si je l’avais un peu abandonné depuis quelques années, trouvant que la coupe de ce jeans mythique ne m’allait plus, j’ai renoué avec ce modèle lorsqu’il a été revisité en version S, pour slim. Un peu moins large, un peu plus court, je ne porte plus que lui depuis quatre ans. Pire, je pousse le vice vestimentaire jusqu’à multiplier les pièces: je l’ai en bleu denim, en noir et en bleu délavé.
Alexandre: support à messages
Au même titre que les Converse et les casquettes quand j’étais gosse, j’ai toujours considéré la toile de jeans comme support à messages et revendications, par exemple au feutre indélébile. Encore aujourd’hui, j’adore porter des badges sur ma veste en jeans, dont un de Marie-Antoinette, trouvé à Versailles, et un autre de Madonna, quand elle chantait Into The Groove, en 1985. Deux reines, deux époques réunies sur le revers de la poche de ma veste.
Charles-André: une chemise? Un mythe!
Avec ses boutons-pression en nacre, ses poches poitrines plaquées et sa toile bleu passé, c’est la chemise en jeans gainsbourienne dans toute sa splendeur. Du coup, que je la porte échancrée, à même la peau, ou avec un costume strict – dont elle casse heureusement le sérieux – le waouh effect est toujours là.
Alessandra: ma combinaison
J’aime cette matière par-dessus tout. Veste, chemise, jeans, j’en ai de toutes les couleurs. Je me sens bien avec et chaque physique trouve toujours le modèle qui lui correspond et convient à son porte-monnaie. Ma pièce préférée reste ma combinaison. Toute simple, bleu foncé, sans décor, ni fioritures. Un rien l’habille et je peux passer de la garagiste à la working girl. La seule chose, c’est que, même si je l’ai depuis des années, elle déteint toujours un peu au lavage.
Ellen: Mon premier pattes d’eph
J’avais 12 ans quand j’ai fait l’acquisition de ce jeans pattes d’éléphant tout délavé. Qu’est-ce que je me sentais cool en voyant ses ourlets étirés retomber parfaitement sur mes baskets! Et quand je l’associais à mon collier ras du cou en plastique noir (enfants des années 90, vous savez de quoi je parle), rien ne pouvait m’arrêter. Bien que je ricane en repensant à ce look, le précieux jeans, désormais trop petit et troué, se trouve toujours dans mon placard.
Julien: de l’amour et de la peluche
Elle ne me quitte presque jamais, sauf au cœur de l’été (et à grand regret!), ma Sherpa Trucker. Je porte cette veste en jeans rembourrée en peluche (toute douce, je la caresse de temps en temps de manière un peu régressive), avec un simple T-shirt quand les jours se réchauffent, voire un débardeur, ou j’y ajoute une doudoune sans manches au cœur de l’hiver, en relevant le col pour un supplément de style.
Caroline: ma veste croppée
La veste en jeans fait partie des incontournables de ma garde-robe. J’en ai eues plusieurs, mais je n’étais jamais vraiment satisfaite. Trop classique, trop rigide, pas la bonne teinte. Bref, j’ai mis du temps à trouver la perle rare. Mais celle-là, c’est la bonne! La toile est souple et agréable à porter. Sa couleur, bleu très, très clair, lui donne un petit côté 80s nostalgique tandis que sa coupe cropped et oversized lui apporte un twist de liberté. Je l’adore!
Sokhna: mon adorable jeans Modia
Ce jeans est un dinosaure! Même l’enseigne a disparu, tout comme l’illustration sur le patch arrière du pantalon. Mais depuis 1993, je n’ai jamais réussi à m’en séparer. Adolescente, je l’avais choisi à cause de sa braguette boutonnée et sa coupe large. Porté avec un sweat XXL, il me donnait l’illusion de ressembler à un rappeur. Plus tard, je pensais qu’il m’aiderait dans mes études en designer mode, alors je l’ai conservé comme un précieux trésor. Aujourd’hui, j’assume enfin sa taille haute. Régression oblige, j’en profite pour rentrer mes sweats et mes T-shirts dans la taille de ce jeans, façon Brenda Walsh de la série Beverly Hills.
Saskia: ma salopette
Doudou, fétiche, porte-bonheur… depuis que je l’ai achetée, à la fin des années 80, elle est un peu tout ça, ma vieille salopette Osh’Kosh. Elle a beau être démodée, délavée et rapiécée de partout, je continue à l’adorer. Et à la porter.
Et je continuerai, jusqu’à ce qu’elle soit définitivement irréparable. Mais vu sa solidité, je pense qu’on a encore quelques belles années de compagnonnage devant nous…
Juliane: La vie en bleu
Je ne passe pas une journée dans l’année sans porter une paire de jeans, d’où ma difficulté à choisir UNE pièce fétiche. Mais à bien y réfléchir, ça doit être ma veste Levi’s pour sa charge émotive. Chaque année, à Pâques, on partait en famille à la mer, à Port-Grimaud précisément. Au bout de quelques heures passées à rouler sur l’autoroute du Soleil, on s’arrêtait sur l’aire de Montélimar.
C’est à ce moment-là que les vacances commençaient.