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Une blogueuse parle ouvertement du sexe après un accouchement

Une blogueuse parle ouvertement du sexe après un accouchement

Après un accouchement violent, Zoe souffrait ensuite lors de chaque rapport sexuel.

© Instagram thesubtlemummy

Le sexe après l’accouchement? Un thème que l’on aborde malheureusement bien trop peu. Zoe George en sait quelque chose. Cette jeune australienne maman de deux enfants a très mal vécu la période post-accouchement. Elle a décidé d’en parler ouvertement sur son blog, «The Subtle Mummy».

Dans un post intitulé «Oui, c’est vraiment cassé», elle explique comment la naissance de son fils a «détruit» son vagin. L’accouchement a été violent et compliqué pour la jeune femme, il s’est terminé aux forceps. Elle utilise même le terme «cauchemar» pour parler de cet épisode traumatisant. Un an après, impossible pour Zoe de faire l’amour avec son mari sans ressentir de terribles douleurs.

Des rapports sexuels devenus insupportables

A cette période, le couple décide d’avoir un second enfant:

Je pleurais tout en mordant dans un coussin, alors que mon pauvre mari essayait de faire ce qu’il devait le plus rapidement possible.

Après un examen gynécologique approfondi, la jeune femme découvre que les douleurs sont dues à des cicatrices liées à son accouchement. Deux choix s’offrent alors à elle: subir une intervention chirurgicale pour réparer les tissus ou attendre d’avoir un second enfant «en espérant que le prochain bébé déchire le même endroit, afin qu’il puisse ensuite être recouvert avec plus de précaution.»

Zoe est tombée enceinte puis a donné naissance à une petite fille, Ambrosia. Mais les choses ne se sont malheureusement pas arrangées. «J’ai réussi à traumatiser mon vagin jusqu’au point de non-retour, le vaginisme, poursuite Zoe. C’est lorsque votre vagin en a eu assez et qu’il resserre tellement ses muscles du plancher pelvien que rien n’est plus permis.» Elle compare ce phénomène à «un mur de briques que rien ne peut briser».

5 à 10% des femmes souffrent de vaginisme

La pénétration est ainsi devenue très difficile car extrêmement douloureuse. La gêne et la honte ressenties face à ce dernier empêchent la plupart des personnes touchées d’en parler. Selon «Cosmopolitan», 5 à 10% des femmes en souffriraient pourtant. Le vaginisme peut exister depuis la naissance ou survenir après un traumatisme mental ou physique. Combattre le tabou lié à la sexualité post-bébé aiderait grandement toutes les femmes touchées. Car la seule solution pour guérir, réside dans la thérapie (avec un psychologue, un sexologue ou un physiothérapeute).

Comme l’explique Zoe, elle a hésité avant d’écrire ce billet de blog:

J’ai longtemps été gênée par rapport à mon histoire, mais à chaque fois que j’en parle à quelqu’un, la personne en question se sent vraiment mal pour moi, vis-à-vis de ce que j’ai traversé. J’ai partagé mon vécu pour sensibiliser le public à cette question trop peu connue. Cela n’était pas facile: j’ai partagé avec le monde entier les informations les plus privées qui soient.

Merci, Zoe! Et courage pour la suite de votre parcours.


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