Chronique sexe
Le lubrifiant, un incontournable pour une sexualité réussie
«Passe-moi le beurre! » Cette réplique devenue mythique a au moins l’avantage de rappeler que lubrifier avant de pénétrer quelqu’un ou quelqu’une est important – s’assurer de son consentement préalable tout autant, ce qui n’était pas le cas dans ce film/tournage, mais passons (et pas le beurre, cette fois-ci, parce que ce n’est pas très végane ni compatible avec du sexe protégé).
Bien que nécessaire dès que l’on utilise un préservatif, et utile/intéressant lors de l’astiquage du poireau ou de l’abricot même en solo (si si, essayez), le recours au lubrifiant reste un acte trop peu répandu ou normalisé.
En cause, des croyances quant au pouvoir lubrifiant de la simple salive, mais aussi le fait que le lube serait «la pilule bleue» des personnes ayant un vagin: en utiliser, ce serait signe d’un manque de désir ou reconnaître qu’on ne «fonctionne pas» ou pas aussi bien que l’on voudrait – alors même que la lubrification naturelle n’est pas continue, mais plutôt cyclique lors d’un rapport. À soulever également, la pression des partenaires pénétrants, qui «sentiraient moins bien» le coït si c’est trop humide… Résultat: de nombreuses personnes ressentent des douleurs à la pénétration, et finissent par perdre la motivation à forniquer – ce qui peut se comprendre.
CBD pour les fans de sexe anal
Quel allié faut-il donc choisir? Cela dépend des sensibilités de chacune et chacun, et des agencements de la petite sauterie en cours. Si l’on est sensible de la flore, on évite les lubrifiants aromatisés. Si l’on aime le sexe anal, ceux au CBD sont les nouveaux meilleurs amis. Si l’on préfère des solutions naturelles, les huiles végétales bios sont une option pour autant qu’il n’y ait pas de préservatif en jeu (celle de coco est souvent numéro 1, possédant en plus des propriétés antifongiques).
Une fois cette équation de degré 3 réalisée et donc votre lubrifiant choisi, roule ma poule! Ou plutôt glisse Alice… Aux pays des Merveilles.